À Bangui, les taxis-motos, estimées à 38 000, sont interdits de circulation depuis la mi-janvier à cause, notamment, de questions sécuritaires. Si, depuis plusieurs semaines, la mesure restrictive avait été bien respectée, beaucoup de chauffeurs ont décidé d’enfourcher de nouveau leur moto malgré l’interdiction.
« Les policiers sont là-bas c’est pour cela que je passais par ici ». Merveille, conducteur de taxis-motos a repris le travail malgré l’interdiction et évite donc les barrages de police.
« J’ai déjà repris les activités un peu comme ça. Ce n’est pas encore autorisé mais on n’a pas d’autres choix, on a une maison à payer, la nourriture… C’est pour cela que l’on sort pour aller chercher de l’argent. La vie est difficile, c’est très difficile. Le plus dure c’est qu’il n’y a pas de boulot. On n’est beaucoup de jeunes et on n’a pas de boulot, c’est pour cela que l’on prend la moto pour pouvoir manger », confie-t-il.
Frédérique avait cessé le travail depuis le 13 janvier mais il explique lui aussi ne pas avoir le choix que de reprendre son activité : « Par rapport aux conditions de vies et les difficultés, on est obligé de sortir », témoigne-t-il.... suite de l'article sur RFI