A Nola dans la Sangha-Mbaéré, les parents d’enfants se plaignent de la lenteur dans la délivrance des actes d’état-civil par la municipalité locale. La mairie mise en cause rejette cette allégation. Les responsables soulignent que ce sont les parents qui ne veulent pas venir récupérer à temps les actes de naissance de leurs enfants.
A en croire les parents demandeurs de ce document d’état-civil de la ville de Nola, la délivrance des actes de naissance et d’autres documents connait depuis plusieurs années un sérieux retard de la part de la municipalité. Une situation qui fait naître de dissensions entre les administrés et le personnel de la mairie. Un père de famille ne décolère pas face à cette situation qui prive les enfants de leur existence administrative et d’appartenance à la République.
"C’est depuis quelques temps que la mairie n’arrive pas à nous délivrer ces papiers aussi importants, à chaque rendez-vous, nous sommes toujours renvoyés à une autre date et c’est toujours ainsi" déplore-t-il.
Ces propos sont rejetés par la municipalité de la localité, indiquant que leur service ne délivre les actes de naissance qu’aux parents qui déclarent la naissance des enfants.
"En 2020, la municipalité de Nola a enregistré 338 déclarations de naissance. Après traitement, 227 actes de naissance ont été remis aux demandeurs tandis que 161 autres n’ont pas encore été retirés par les parents" précise Dénis Yabada, secrétaire à la mairie de Nola.
Sur le même sujet, les responsables de la mairie appellent les familles à se rapprocher de leur service pour toute information importante pouvant leur permettre d’entrer en possession des papiers demandés.
"La mairie s’investit nuit et jour pour délivrer aux administrés les actes de naissance, ce document si important qui atteste la citoyenneté d’un individu et son intégration dans la société" a fait savoir Félix Orokas, responsable d’état-civil à la mairie de Nola.
Pour dissiper les inquiétudes des ménages, le service d’état-civil les appelle à respecter les formalités administratives, celles de déposer d’abord les déclarations de naissance avant de prétendre à ce document.