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© Autre presse par Michaël Zumstein
Des hommes se réclamant des combattants anti-balaka, opposés aux soldats de la Seleka, posent avec leurs armes dans la rue principale de la ville de Njoh. |
Les miliciens Anti-Balaka sèment toujours la terreur dans la capitale centrafricaine, notamment dans les zones de l’aéroport, et de Bimbo.
Rapts, passages à tabac, tortures, violences diverses..Tel était samedi dernier le menu de leurs nouvelles exactions.
Selon des témoins, et faits recoupés par des officiers Sangaris, une trentaine de miliciens Anti-Balaka lourdement armés, arrivés à bord de pick up 4×4, avaient investi les communes de Bimbo 3 et 4, et semé la terreur au village Sakaï 5 en tirant dans tous les sens, ce qui causa la débandade des populations vers la brousse.
Des habitants ont été frappés à coups de gourdin, d’autres blessés à coups de machette, et certains enlevés et torturés.
Témoignage d’un rescapé : “Ils nous ont enlevés pour aller nous tuer à Boy-Rabe.”
SANGARIS A LA RECOUSSE
Les victimes n’ont dû leur salut qu’à l’arrivée inopinée de soldats français de la Sangaris.
“C’est grâce aux patrouilles des éléments de la Sangaris que nous avons eu la vie sauve. En voyant les phares de ces forces étrangères, ils ont pris fuite. J’ai été transféré à la base de ces militaires français pour les premiers soins”, témoigne encore la victime.
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