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© Autre presse par DR
L`Autorité nationale des élections (ANE) |
Dans un communiqué de presse publié le 12 janvier, le bureau de l’Autorité Nationale des Elections (ANE) a noté que ses démembrements sont déjà installés dans huit préfectures de la République Centrafricaine. Le document précise que les membres de ces démembrements n’ont pas cependant encore prêté serment qui doit leur permettre de travailler au nom de l’Autorité Nationale des Elections. L’Autorité Nationale des Elections est aujourd’hui présente dans huit préfectures. Il s’agit entre autres de l’Ombella Mpoko, Nana Mambéré, Mambéré Kadei, Sangha-Mbaéré, Lobaye, Ouham, Ouham Pendé et la Kémo.
Sans préciser de date, l’Autorité Nationale des Elections note dans ce document que les membres désignés devront subir une formation afin « de mieux cerner l’importance de la lourde charge qu’ils vont assumer et d’acquérir les connaissances nécessaires à l’organisation, au contrôle et au suivi des futures opérations électorales ».
Le communiqué de presse a précisé que ces démembrements ont été crées après plusieurs missions que l’Autorité Nationale des Elections a dépêchées dans ces régions de la République Centrafricaine.
L’Autorité Nationale des Elections a indiqué dans son communiqué qu’elle a profité des descentes sur le terrain pour « prendre la mesure des acquis, d’identifier les difficultés devant être aplanies avant la mise en œuvre du processus électoral dans ces localités ».
Pour le moment, il reste encore huit préfectures dans lesquelles l’Autorité Nationale des Elections n’a pas encore d’antenne.
Selon le code électoral de la République Centrafricaine, il faut au niveau des régions, installer ce qu’on appelle l’Autorité Régionale des Elections (ARE), au niveau des préfectures, il doit avoir l’Autorité Préfectorale des Elections (APE) et l’Autorité Sous préfectorale des Elections et l’Autorité Communale des Elections pour les sous préfectures er les communes.
L’Autorité Nationale des Elections (ANE) a organisé les tournées dans les villes où ses démembrements ont été crées grâce au un milliard de Fcfa que le gouvernement centrafricain a mis à sa disposition, il y a quelques mois.
Notons que le budget des opérations électorales s’élève à plus de 36 milliards de Fcfa. Pour le moment, les partenaires qui ont promis mettre la main à la poche ne l’ont pas encore fait, ce qui bloque les autres étapes du processus entre autre l’enrôlement des électeurs…
Les élections qui exceptionnellement pour 2015 devront être groupées et sans la biométrie, sont prévues entre juillet-aout 2015, selon le calendrier de l’Autorité Nationale des Elections.
Sylvestre Sokambi
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