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RCA : Ramazani, le chef milicien Anti-Balaka de Bria, libéré de Ngaragba, rejoint le CPC

Publié le jeudi 18 mars 2021  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
Devoir De Mémoire: 5 décembre 2013, des miliciens Anti-Balaka entrent à Bangui
5 décembre 2013, 5 décembre 2018, cela fait exactement 5 ans, alors que le président par intérim Michel Djotodia venait d’annuler les festivités du 1er décembre à cause d’un climat délétère, Bangui et ses environs se réveillent sous des tirs nourris.
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Le vendredi 16 mars 2018, dans la matinée, à Bria (préfecture de la Haute Kotto), une opération de la Minusca avait abouti à l’arrestation de monsieur Jean Francis Diandi alias Ramazani. Il avait été accusé de nombreux crimes, dont l’assassinat d’un Casque bleu mauritanien et marocain en 2017. Incarcéré à la maison d’arrêt de Ngaragba, ce redoutable chef milicien Anti-Balaka est désormais libre, et rejoint la coalition des patriotes pour le changement (CPC). Comment est-il devenu libre malgré les accusations de crimes contre l’humanité qui pèse contre lui ?

Selon la Minusca, l’arrestation de monsieur Jean Francis Diandi alias Ramazani, un chef milicien anti-balaka de la carrure de « général Andjilo » avait été faite à la demande des autorités centrafricaines qui avait émis un mandat d’arrêt à son encontre. Incarcéré à la prison centrale de Ngaragba depuis 2017, il a finalement été libéré qu’en décembre 2020 par la justice centrafricaine. On ignore les raisons de cette libération, mais l’affaire fait beaucoup de bruit au sein de la population de Bria. Elles n’en reviennent pas, surtout que l’homme est très dangereux pour être libre.

Nous avons tenté d’avoir des explications, mais les juges disent n’avoir pas cette information. Or, depuis la création de la coalition des patriotes pour le changement à la mi-décembre 2020, notre équipe l’a rencontré à plusieurs reprises parmi les rebelles à Bria.

Selon la justice centrafricaine, Monsieur Ramazani est tenue responsable de plusieurs violations graves du droit humanitaire international dans le camp des personnes déplacées de Bria, et des nombreux crimes contre l’humanité, parmi lesquelles l’attaque, le 4 décembre 2017, de Casques bleus de la MINUSCA qui avait causé la mort d’un policier mauritanien et blessé trois autres.
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