Jumia, le leader africain du commerce en ligne et Gozem, l'une des startups en pointe sur le créneau du transport urbain, ont vu avec soulagement s'achever une année 2020 difficile pour leurs activités en Afrique. Et pour redémarrer, ces entreprises, toutes deux fondées par de jeunes Français, ont une recette : l'innovation et l'investissement.
Implantée dans onze pays d'Afrique, Jumia se veut l'équivalent africain du géant américain Amazon. L'entreprise co-fondée par Sacha Poignonnec a connu une année 2020 difficile. « D'un côté les clients pouvaient continuer tout à fait tranquillement à faire leurs achats dans les boutiques et les supermarchés, mais de l'autre, nous avons eu beaucoup de contraintes au niveau de la logistique et des contraintes aussi au niveau de l'approvisionnement, avec nos vendeurs qui avaient du mal à importer ou à déplacer leurs marchandises », raconte l'entrepreneur.
Gozem qui, depuis 2018, propose au Togo et au Bénin un service de réservation de moto taxi par application mobile, a plutôt mal vécu les couvre-feu et les fermetures d'écoles. « Ce qui s'est traduit par une réduction de notre activité d'à peu près 4%, donc forcément ce n'était pas une très bonne nouvelle pour une startup qui commence à grossir et qui, surtout, a besoin de fonds externes pour continuer à se développer. Mais cela nous a permis d'utiliser nos ressources pour améliorer notre offre », nous explique Grégory Costamagna, co-fondateur de Gozem.... suite de l'article sur RFI