Il y a eu une forte augmentation des violations des droits de l’homme documentées avant, pendant et après les élections de décembre dernier en République centrafricaine (RCA), a indiqué, lundi, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
La Coalition des patriotes pour le changement (CPC) porte la plus grande responsabilité dans ces violations, tandis que les agents de l’État ont une responsabilité moindre, a indiqué la Haute-Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l’homme, Nada Al-Nashif, lors d’un dialogue de haut niveau du Conseil des droits sur la situation en RCA.
Il est essentiel que les Nations Unies et les partenaires internationaux continuent de joindre leurs efforts à ceux des autorités centrafricaines, aux niveaux politique et technique, pour garantir que les auteurs de toutes les parties soient tenus de rendre des comptes, a insisté la Haute-Commissaire adjointe.
Mme Al-Nashif a en outre salué la signature, le 30 décembre dernier, du décret présidentiel confirmant la nomination officielle des 11 commissaires pour siéger à la Commission Vérité, Justice, Réparation et Réconciliation créée par la loi en février 2020.
Yao Agbetse, l’Expert indépendant sur la situation des droits de l’homme en RCA, a quant à lui déploré que, malgré les accords signés par certains groupes armés en 2019, la CPC continue d’enrôler des enfants dans ses rangs. M. Agbetse a en outre souligné que les violations commises par les Forces de défense et de sécurité et par les Forces armées centrafricaines ne devaient pas rester impunies.... suite de l'article sur Autre presse