Depuis l’arrivée au pouvoir du président Faustin Archange Touadéra en 2016, la République Centrafricaine est entrée dans le concert des grandes nations démocratiques, valorisant au passage le concept si cher au Feu Président Fondateur, Barthélémy Boganda. Cependant au regard de l’évolution constatée lors de son premier quinquennat et surtout de la présence des traîtres et bras cassés dans le gouvernement, le régime de Bangui est attendu à la nomination d’un Premier ministre après l’investiture du 30 mars 2021, qui devrait être basée sur deux critères : soit un compatriote qui dispose des atouts géo-nationaux soit un technocrate. Et pour cause ?
En Réalité, le choix d’un Premier ministre dans un pays comme la République centrafricaine qui est un Etat indivisible, ne devrait pas se faire sur la base d’une religion ni d’une région pour ne pas dire un clan. Mais sur les critères de compétences voire de la méritocratie car, le pays reste et demeure un Etat démocratique. Cependant, il ne faut pas se perdre de vue, les causes de la crise centrafricaine sont toujours mal analysées au point où le président Touadéra qui est un grand rassembleur, est attendu à faire un choix qui réponde à la volonté de son peuple, et surtout l’homme qui doit tenir les commandes du bateau de ses grandes réalisations car, plusieurs chantiers sont en cours de finalisation pour les prochains cinq ans qui se pointent de devant nous.
Ne dit-on pas souvent que l’on reconnaît un vrai maçon au pied du mur ? Ainsi si une telle assertion doit être appliquée en Centrafrique de nos jours, le constat de notre analyse laisse apparaître clairement une équation à deux inconnues :
La première sur la base d’un frère musulman modéré car, la Présidence de la République étant gérée par un chrétien pour faire le mixage des confessions religieuses. Dans ce contexte, le Président de la République en sa qualité de mathématicien, ne doit tomber sur le piège du hasard, mais doit s’appuyer sur les têtes pensantes qui ont fait la fierté de son premier mandat. On peut se référer à certains hommes de main qui sont encore actifs et dévoués à servir le pays.
Le cas par exemple de Mahamat Kamoun, il n’est pas exclu qu’il revienne aux affaires. C’est un fils du pays que rien n’empêche qu’il rend service à la nation si le besoin se fait sentir. On se souvient pour mémoire d’histoire que durant les moments difficiles de la transition, ce fils du pays a soutenu la présidente de la Transition par l’organisation des élections crédibles de 2015-2016 qui se sont soldées par la brillante victoire du Président Touadéra.
Le choix sur Herbert Gotron Djono Ahaba est aussi bénéfique pour la réussite de ce second quinquennat. Pour les hommes de bonne foi, ce membre du gouvernement qui est à la tête du Ministère de l’énergie et du développement des ressources hydrauliques, répond à plusieurs critères d’éligibilité au poste de Premier ministre, si le président Touadéra voudrait vraiment sortir son pays de la misère et de l’arrêt total de son instabilité. On se souvient pour preuve que depuis qu’il (Djonon Ahaba) assure les commandes de ce Département ministériel, les projets de la modernisation du secteur d’énergie vont bon train. On ajoute également à cela, les réponses à plusieurs préoccupations des populations concernant l’eau potable et bien d’autres lignes de sa feuille de route qui font la prouesse. Sa véritable force est la lutte contre la fraude et les installations anarchiques et surtout grâce à son génie créateur, la ville de Bangui et autres villes des provinces sont éclairées avec des panneaux solaires.
Rassembleur, flegmatique, ce digne fils intellectuel qui a fait ses preuves dans le gouvernement sous d’autres régimes et ancien Ministre d’Etat, est un technocrate chevronné hors pair qui peut diriger le gouvernement et sera aussi utile pour les communautés du grand Nord d’où proviennent toujours les crises. On ne peut pas parler de nos jours de l’hydraulique en Centrafrique, sans faire allusion au génie de ce fils du pays qu’est Djono Ahaba et membre du gouvernement depuis les retombées de Khartoum.
Le président Faustin Archange Touadéra doit compter sur lui en sa qualité d’homme discret, mais plein d’expériences pour former un gouvernement qui sera une référence dans ce pays, et surtout pour la bonne gouvernance et la rupture prônées par Touadéra.
Le cas Ali Chaibou, Directeur National de la BEAC depuis 2013, est l’un des fils centrafricains qui contribuent au développement de la macro-finance dans ce pays. Avec son expérience, ce dernier pourrait servir de base pour attirer des financements dans ce pays. On sait tous que la RCA vient de loin et il faut s’attendre à vivre avec ses propres ressources et non toujours attendre de l’extérieur. Ses relations en la matière peuvent être un atout pour la stabilité économique du pays sous le règne de Touadéra.
Pour la deuxième équation qui sera axée sur les critères de compétences. La République centrafricaine vient de loin et il faut tout reconstruire avec le président Touadéra qui fait des efforts considérables pour redresser son pays. Dans ce contexte, il doit se baser sur les valeurs intellectuelles avec des hommes qui ont fait des preuves dans ce pays.
Il n’est pas exclu de revoir le Premier Firmin Ngrébada qui, depuis la signature de l’Accord de Khartoum avec ses bienfaits, se trouve dans une grande ligne de combat pour l’émergence de ce pays. Père géniteur de l’APPR-RCA, l’homme a donné son temps pour soutenir le président Touadéra dans sa lutte pour la libération de ce pays de mains des ennemis de la paix et l’organisation réussie des élections. Il (Ngrébada) a fait ses preuves au moment où la CPC voudrait replonger le pays dans le chaos alors que la démocratie est en marche dans ce pays. C’est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Le Président Faustin-Archange Touadéra est un homme qui agit toujours en bon Père de la Nation, en écoutant toujours son peuple. Après son investiture attendue, il sera question de procéder à la nomination d’un Premier Ministre qui sera chargé de mettre en place un nouveau gouvernement. Notre enquête et analyse, le pouvoir discrétionnaire du Président Touadéra va se reposer sur le choix d’une personnalité musulmane modérée, rassembleur, bosseur qui peut accompagner le Président Touadéra à bon port