La sous-préfecture de Ngaoundaye, située à proximité des frontières du Tchad et du Cameroun est secouée à nouveau ce jeudi 25 mars par une nouvelle présence massive des rebelles de 3R (Retour, réclamation et réhabilitation), membres de la coalition des patriotes pour le changement., créant la psychose au sein de la population.
Selon des sources locales, ces rebelles ont fait leur apparition depuis hier soir dans deux véhicules et sur des motos et se diriger vers l’Église catholique ou se trouve leur base. Même si pour l’instant aucune exaction est enregistrée de la part de ces hommes armés, cette forte présence ne rassure pas la population de Ngaouandaye qui continue de vivre dans la peur.
Pour l’heure, ces hommes armés continuent de sillonner la ville malgré qu’elle est sécurisée par les Casques bleus Bangladesh de la Minusca. Les activités tournent normalement.
Les populations locales appellent de nouveau le gouvernement à déployer les éléments des forces armées centrafricaines pour assurer la sécurité de la population.
Il y’a lieu de rappeler que le jeudi 20 août 2020, les agents recenseurs et tablettes en activité d’enrôlement des électeurs dans la sous-préfecture de Ngaoundaye, située dans la préfecture de l’Ouham-Péndé, avaient été sommés par le chef rebelle Abass Sidiki de mettre terme aux opérations d’enrôlement et quittent immédiatement la ville, mettant fin ainsi au recensement électoral dans la ville et sa région jusqu’à la négociation menée par le gouvernement.
Tout récemment, lors de la campagne du premier tour des élections, le véhicule 4×4 de monsieur Antoine Koïrokpi , candidat du MLPC dans la deuxième circonscription de Ngaoundaye a été braqué par les éléments rebelles du CPC dans la ville. Il accuse cependant la Minusca de ne pas vouloir voler à son secours pendant la scène. Malgré qu’il les appelle.