Les FACA et leurs alliés qui sont en opération sur le terrain, continuent de bomber leurs torses contre les groupes armés de la CPC dans les provinces. Suite à l’ombre des FACA et leurs alliés qui plane, les rebelles de la CPC quittent par peur de mourir, pour laisser libre le terrain. Mais, le retrait des mercenaires de la CPC ne laisse pas une bonne image, à l’exemple des exactions commises par les peulhs Mbararas dans les localités de Mbrès vers Sibut et Batangafo vers Markounda.
Selon les informations qui nous sont parvenues ces derniers temps, la ville de Mbrés située dans la préfecture de la Kémo a connue des drames, disant l’assassinat de deux personnes par les peuhls armés Mbarara venus du Tchad. Ces crimes ont eu lieu quelques jours après le passage des FACA et leurs alliés dans cette localité. Ces exactions viennent de démontrer que les criminels qui fuient les localités avant l’arrivée des forces loyales, reviennent toujours sur les lieux de leurs crimes pour se venger sur les populations.
Le cas de Mbrés est un exemple palpant qui touche à la réalité du terrain. Car les forces gouvernementales, dès leur entrée dans la ville de Mbrés étaient accueillise en héros, leur présence à fait fuir les groupes armés. Mais quelques heures après leur passage en allant vers Bamingui, les groupes armés peulhs dénommés Mbarara, ont fait leur irruption dans la ville pour commettre leurs forfaits.
Le témoignage d’un habitant de la localité nous laisse entendre que : «Les forces gouvernementales étaient venues mais peu de temps après, elles ont continué leur chemin sans laisser une base arrière, disant de laisser quelques éléments sur place pour notre protection.
Après eux, les rebelles peulhs Mbarara sont venus tuer deux personnes. Pour eux, c’est comme une vengeance car la population s’était réjouie de leur présence dans la localité», a-t-il témoigné. Certes, les régions du Nord de la RCA vers le Tchad sont très menacées par les présences des hommes en arme. Les villes de Batangafo, Kabo, Markounda et Mbrés vers la moyenne Sido doivent être bien sécurisé afin d’éviter toute sorte d’exaction. A en croire les sources, un jeune commerçant a été tué par les peulhs mbararas vers Markounda. Les tueurs ont laissé le corps à terre à côté de la moto et n’ont rien emporté. A Batangafo, une jeune fille de 24 ans a été violée par ces peulhs armés de même race.
D’où viennent-ils ? Se demande la population de Markounda, « c’est un phénomène qui est monnaie courante ici à Markounda, on n’a de la peine, on souffre, nous sommes des centrafricains mais les criminels du Tchad entre chez nous et nous tuent, violent nos femmes, filles et nos mères, nous ne pouvons pas être en paix dans notre pays. Quand les gens se déplacent, l’inquiétude bas son plein et on ne sait pas si on va revenir à la maison. Il faut que les autorités de Bangui viennent àmnotre secours», a martelé un habitant de Kabo.
Avec ce qui se passe dans les provinces, il y’a urgence de baser les éléments FACA dans les localités libérées. De ville en ville, village en village, les forces gouvernementales font leur entrée et chassent les criminels qui fuient en débandade comme des chiens enragés. Mais les populations quant à elles s’inquiètent du retour en force des criminels de la CPC qui exercent leurs forfaits à l’absence des FACA qui continuent le ratissage dans d’autres localités.