Le parquet général en Centrafrique va mal. Très mal à cause de l’incompétence notoire du procureur général Éric Didier Tambo alias supra national .
Hier, il a présenté 4 présumés rebelles de la CPC comme Sembé Bobo, fameux successeur de Sidiki Abass. C’est la substance d’un communiqué qu’il a rendu publique ce 15 avril après midi.
Selon lui, il présente un individu qu’il considère à tord comme Sembé Bobo, successeur de Sidiki Abass le défunt. Cette sortie médiatique est hasardeuse et frise la non maitrise des dossiers par celui qui est sensé piloter avec efficacité les chambres d’instructions.
Imprécisions dans les lieux et les faits
Selon les informations de notre rédaction, ce monsieur qu’il présente affectueusement comme un butin d’un travail sérieux des services auxiliaires ne sont que des faux après plusieurs analyses visuelles sur plusieurs moteurs de recherches ainsi que l’analyse comparative des photos. Le général Bobo Sembo, est un ressortissant de l’université Cheick Anta Diop de Dakar qui parle parfaitement français et Sango la langue nationale.
Pourtant, ce procureur général incompétent semble montrer qu’il n’a jamais un dossier dans sa chambre concernant les criminels qui pillent, tuent et détruisent le tissu social et du vivre ensemble en Centrafrique.
Pourquoi s’est-t-il volontairement trompé ?
Depuis la signature de l’accord de paix, les groupes armés sont devenus de fait amis du régime de Bangui, plusieurs sont investis comme candidat sous la bannière du MCU. Il suffit de voir les éléments des 3R et Abdoulaye Issène pour se rendre compte de l’implication du régime et leur connivence avec les groupes criminels.
Du coup, dans une interview à Radio Ndeke Luka, le procureur général Eric Didier Tambo a qualifié l’accord de Supranational. Aujourd’hui, il a de la peine à poursuivre les alliés naturels de Faustin Archange Touadera dont il a été incapables par la volonté de parjure et de forfaiture de ne pas traquer les groupes rebelles aussi longtemps qu’ils seront de commun accord avec Faustin Archange Touadera.
Comment Abdoulaye Issène qu’il a condamné par contumace peut aujourd’hui prendre une chambre UP dans Bangui au frais de l’Etat ?
Il aurait dû commencer par le plus facile. Comprendre qui pourra, Faustin Archange Touadera par l’entremise de service de Eric Didier Tambo persécute judiciairement les innocents au lieu de faire professionnellement son boulot.
Il doit démissionner
En réalité, plus politique qu’Eric Didier Tambo, tu meurs. Un procureur général, c’est un homme fin, méticuleux et discret. Cependant, la justice centrafricaine qui a tant besoin de répondre aux attentes des victimes, il est dangereux qu’on maintienne en poste un procureur sensationnel et émotif.
Le danger, c’est de voir demain plusieurs criminels présumés être acquittés demain à cause de l’incompétence d’un procureur. Le peuple a beaucoup souffert pour que Touadera continue de lui servir l’incompétence. La ligne rouge passe aussi par là.
Procureur de compromission
Depuis sa nomination en dehors des déclarations politique et non judiciaire que fait tous les jours le magistrat débout. Il n’a jamais inquiété les barrons du régime pour des crimes économiques. A-t-il ouvert une enquête pour Théodore Joussot, proche et protégé de la grande croix de crime économique Faustin Archange Touadera ?
A-t-il ouvert une enquête sur les crimes écologiques présumés commis par les chinois amis de Touadera et Dimbélé, Jean-Michel Mandaba ?
Pourquoi est-il resté silencieux devant les abus de Wanzet Linguissara qui fait des affaires de bœufs avec les chefs rebelles Alkatim, Darassa et le feu Abas Sidiki?
Pourquoi, n’a-t-il pas inquiété le tristement célèbre chef de chantre et le dithyrambique pro Touadera, Emile Gros Raymond Nakombo dont son ministre tutélaire Augustin Yangana Yahoté avait pourtant un rapport accablant sur sa gestion opaque et chaotique en 2020 ?
Finalement et franchement, la robe judiciaire qu’on lui a confectionnée est plus lourde à porter pour le procureur général qui ne fait que de la politique au lieu de respecter son serment. Il doit choisir et humblement démissionner pour sauver l’imager de la justice. Et ce n’est que justice.