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République centrafricaine : une panne d’électricité plonge à nouveau la capitale Bangui dans le noir

Publié le dimanche 25 avril 2021  |  Corbeau News Centrafrique
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© Reuters par Mike Hutchings
Des pylônes électriques qui transportent l`électricité d`une centrale nucléaire du Cap
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Bangui. Toute la capitale Bangui a été plongée dans l’obscurité vendredi soir suite à une gigantesque panne d’électricité causée par un vent violent qui a renversé sur la route de Boali cinq pilonnés qui transportent les câbles de haute tension depuis la centrale électrique de Boali, selon le Directeur général de l’énergie centrafricaine (ÉNERCA).


La panne est due au renversement par un vent violent de cinq pylônes de transport des câbles de haute tension au niveau du village Danzi, situé à 22 kilomètres de Bangui sur la route de Boali.

« Durant la pluie d’hier, on a constaté un déclenchement, et les tentatives de réalimentation de la ville de Bangui n’ont pas abouties. Et après la population nous a appelés pour signaler des chutes de pylônes. C’est ainsi que nos équipes se sont déplacées pour faire le constat. C’est un constat vraiment alarmant parce que le niveau de dégâts est énorme. On peut même le qualifier de catastrophe. Vous l’avez constaté vous-même depuis hier que ces dégâts ont fait que nos usines de Boali ne peuvent plus acheminer leur production jusqu’à Bangui. Donc il ne nous reste que la centrale thermique actuellement qui ne nous permet pas de répondre toute la charge », a déclaré Thierry Béndima, Directeur général de l’énergie centrafricaine (ÉNERCA).

Pour l’heure, une équipe d’ingénieurs est à pied d’œuvre pour remédier au problème.

« Là aujourd’hui, on est en train de démonter. On fera le point, et l’on vous tiendra au courant, mais c’est un travail qui va prendre du temps parce que déjà sur le marché on n’a pas la disponibilité du matériel. Là c’est déjà un handicap. Donc on va faire le point, et d’ici trois jours on vous dira combien de temps on mettra pour remettre toutes ces installations en place », ajoute le Directeur général de l’ÉNERCA. D’après lui, certaines pièces de ces pylônes ont été volées et remplacées. Les nouvelles pièces ne sont pas en mesure de supporter le vent violent.

La dernière destruction d’un pylône de l’ÉNERCA remonte en 1986.
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