Décidément, le Premier ministre Firmin NGRÉBADA ne semble pas prêt à lâcher le morceau dans l’affaire de la levée de l’immunité parlementaire des quatre députés de l’opposition, dont trois sont issus de la dernière présidentielle du 27 décembre 2021. Même si l’Assemblée nationale, c’est-à-dire la sixième législature ne semble pas prête à lâcher leurs quatre collègues dont la justice veut les entendre dans une affaire visant l’ex-président François Bozizé et son ancien ministre Thierry Maleyombo. Selon nos informations, des preuves des échanges téléphoniques entre l’ancien Président François Bozizé et les quatre opposants sont en cours de montage, et ce, sur l’initiative du Premier ministre Firmin NGRÉBADA.
Ce n’est un secret pour personne. Selon les avocats de l’ancien ministre Thierry Maleyombo, son dossier judiciaire est totalement vide, et la justice s’efforce de le traduire devant le tribunal. Mais la chose la plus étonnante dans cette histoire, c’est le jeu dangereux qu’entrain de jouer le Premier ministre Firmin NGRÉBADA et quelques entourages du chef de l’État.
D’abord en ce qui concerne l’opposant Anicet Georges Dologuélé, un frauduleux accord entre lui et l’ancien Président François Bozizé est déjà rédigé. Il ne reste qu’à produire d’autres preuves, comme des échanges téléphoniques contre lui et ses trois collègues, notamment Martin Ziguélé, Aurélien Simplice Zingas et Abdoul Karim Meckassoua.
Selon nos sources, pour Martin Ziguélé, la présence de son ancien militant et ancien Directeur national de campagne, Monsieur Christian Touaboy parmi les proches de l’ex-Président François Bozizé qui leur aurait mis la puce à l’oreille. D’après eux, c’est monsieur Christian Touaboy qui jouait l’intermédiaire entre l’ancien Président François Bozizé et l’opposant Martin Ziguélé, à travers des échanges téléphoniques entre les deux hommes. Ainsi, il ne leur reste qu’à produire les preuves téléphoniques désormais.
En ce qui concerne Abdoul Karim Meckassoua, ils l’ont accusé d’avoir joué l’intermédiaire entre Sassou Nguesso, la France et l’ancien Président Bozizé. Des preuves sont aussi au cours de montage.
Pour de nombreux Centrafricains, le pouvoir est en train de jouer au jeu dangereux qui pourrait compromettre la paix et la sécurité dans le pays.