Au cours d’une conférence préfectorale organisée par la MINUSCA, via sa section des affaires civiles de Ndele, du 26 au 28 avril 2021, les autorités administratives, élus locaux, chefs de quartiers et villages, les membres du comité de gestion de la transhumance et les représentants des éleveurs ont examiné ensemble les conditions d’une transhumance apaisée dans la préfecture de la Bamingui-Bangoran.
Ladite conférence a eu pour but d’identifier les problèmes liés à la transhumance, souvent source de conflits et d’insécurité entre éleveurs et agriculteurs, ou entre éleveurs et population, afin de proposer des solutions.
A l’issue des travaux de groupes, les participants ont formulé plusieurs recommandations notamment: le respect des couloirs légaux de transhumances, la création des points d’eaux, la délimitation des zones d’élevages et d’agriculture dans les communes, la sécurisation des frontières, le désarmement des éleveurs, la répression en cas du non-respect des couloirs, ainsi que l’édition des lois règlementant la transhumance dans la préfecture, entre autres.
A la fin de cette conférence, le préfet de la Bamingui-Bangoran, François Dieudonné Batawapi, s’est réjoui de la contribution des participants, de l’appui de la MINUSCA et a félicité les organisateurs pour la réussite de la rencontre. « Pour les solutions, il y en a dont nous pouvons faire usage localement. Celles qui sont d’un intérêt supérieur vont être portées à la connaissance du gouvernement. (…) Je me réjouis du climat qui a dominé ce moment et félicite les participants pour leur contribution efficiente. Je remercie aussi les organisateurs pour la qualité de travail qui nous a permis de ressortir un document important », a-t-il indiqué, remerciant par la même occasion « la MINUSCA qui a pris en compte les préoccupations de la population et des autorités de Bamingui-Bangoran, relatives à l’insécurité qui perdure depuis les deux dernières décennies.
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