Bangui. Ce que les autorités du pays ne semblent pas être prêtes à comprendre. La centralisation de service de confection et de distribution des cartes nationales d’identité dans la capitale est un sérieux handicape pour les populations de l’arrière-pays. À Bambari par exemple, la plupart de ceux qui n’ont pas de cartes nationale d’identité et qui empruntent l’axe Bambari Bangui se plaignent de multiple contrôles policiers qui tournent parfois au racket des usagers.
Voyager sur la route nationale numéro 2 Bambari Bangui n’est pas chose aisée. Les voyageurs se plaignent des tracasseries routières, notamment le comportement de certains éléments des forces conventionnelles sur les barrières. Selon eux, ces hommes en tenue leur exigent des cartes nationales d’identité malgré la présentation de certains documents tels que les actes de naissance, les récépissés. Défaut, ils leur exigent le versement d’une somme de 500 à 1000 francs CFA.
Les plaignants disent ne pas comprendre l’attitude des forces républicaines puis que, selon eux, ces documents ne sont pas confectionnée dans les villes de province. Même si les commissariats en délivrent les récépissés, mais la livraison est lente. Conséquence, certaines personnes qui n’en ont pas et qui sont à Bambari ne peuvent pas aller au-delà de leur localité.
L’exemple des cultivateurs moyens, qui, par peur d’être arrêtés ou exploités, font de sur place. Certains, à qui l’on nomme, ne peuvent tirer profit de leur investissement puisqu’ils ne peuvent pas se déplacer loin pour évacuer leurs produits champêtres.
Face à ce malaise, certains plaignants demandent au gouvernement d’ouvrir des centres d’identification dans les villes de province, ceci pour permettre à tout le monde d’être en possession de ces documents administratifs personnels.