Le Porte-parole de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation de la Centrafrique (MINUSCA), Vladimir Montéiro est revenu mercredi 28 avril 2021 à Bangui, sur les activités menées par ladite mission au cours de la semaine du 20 au 26 avril dernier, lors d’une conférence de presse.
Cette conférence de presse s’est tenue conjointement avec le bureau de la mission de Bouar joint par visio-conférence regroupant le préfet de la Nana-mambéré, Marcel Bagaza, le chef de bureau par intérim du bureau de la MINUSCA de Bouar, Clément Bannem, les porte-paroles de la MINUSCA, Vladimir Montéiro, de la force, Major Ibrahim Atikou et celui de la police, le Commissaire Serge Ntolo Minko.
Le Porte-parole, Vladimir Montéiro a confirmé que la mission onusienne soutient actuellement une série d’activités qui sont menées au niveau des régions pour relancer les comités préfectoraux de mis en œuvre pour ce qui est de l’accord politique pour la paix et la réconciliation.
Selon lui, la mission a participé à la session de travail avec le préfet de la Nana-Mambéré à Bouar, sur l’organisation des comités techniques de sécurité, au cours de laquelle le préfet a transmis à la MINUSCA une liste de 31 ex-combattants de l’UFR candidats au programme de DDR.
« Le lancement à Bria de quelques activités génératrices de revenus avec un groupement de femmes et la sensibilisation à Bangassou au cours de laquelle, 3292 bénéficiaires dont 1391 femmes ont déjà été enregistrées au programme soutenu par la MINUSCA, un programme qui consiste à former et la remise des kits pour permettre aux bénéficiaires de se lancer dans des activités génératrices de revenus », a-t-il ajouté. .
S’agissant de droit de l’homme dans la même semaine, Vladimir Montéiro a révélé que la division de droit de l’homme de la MINUSCA a documenté 25 incidents d’abus et de violations de droit de l’homme et du droit international humanitaire faisant 52 victimes dont 42 hommes, 7 femmes et 3 filles d’où les préfectures les plus touchées sont la Nana-Gribizi, la Vakaga, le Mbomou, la Nana-Mambéré et l’Ouham-Péndé.
Pour les porte-paroles de la force et de la police, ceux-ci ont présenté les résultats de leurs activités d’où la force dit avoir mené plusieurs patrouilles de sécurisation sur plusieurs axes dans les régions du pays, tandis que la police a organisé la sécurisation publique conjointement avec les forces de l’ordre déployées dans l’arrière-pays.