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Centrafrique : Frédéric Inamo rétablit la vérité sur la coopération entre la mission économique russe et la douane

Publié le mercredi 19 mai 2021  |  letsunami.net
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© Autre presse par DR
Le DG des Douanes Frédéric Inamo
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Dans un article intitulé « Centrafrique : quand le DG de douane Frédéric Inamo et son réseau mafieux s’en prennent aux russes », publié le 17 mai 2021 par le site http://cava-sesavoir.over-blog.com, un véritable et sévère réquisitoire a été prononcé contre le responsable n°1 de la douane centrafricaine. Sans aucune formule de rétention et de présomption innocence, il y est directement accusé d’être l’une des personnalités proches du cercle présidentiel qui usent de leurs prérogatives de puissance publique pour faire systématiquement échec à tous les projets de développement, initiés par le président Faustin Archange Touadéra, privilégiant ainsi au passage leurs intérêts individuels et leur poche, au détriment des préoccupations les plus prioritaires du peuple centrafricain.

Et parmi ces besoins plus urgents de l’heure, il y a justement cette coopération technique entre la mission économique russe et la douane centrafricaine, conformément à un protocole de collaboration dûment signé le 7 mai 2021 par le gouvernement représenté par le ministre des finances et du budget Henri Marie Dondra, d’une part, et la mission économique russe en la personne de Monsieur Jury LIAMKIN, d’autre part, sur instructions du président de la République. Selon les termes de cet Accord, il a été adopté de nouveaux mécanismes de lutte contre la fraude en matière de transit. Ceux – ci ont arrêté d’autres dispositions de la réglementation dans le domaine de transport et défini un cadre de partenariat avec tous les autres acteurs intervenants dans diverses activités avec la douane.

Ainsi donc, après avoir réussi, suite aux attaques perpétrées par les éléments de la CPC contre la capitale centrafricaine, le 13 janvier 2021, à libérer et sécuriser le corridor Garoua – Bouaï – Béloko – Bangui, gage d’accroissement de l’essentiel des recettes douanières, le gouvernement centrafricain a décidé de s’attaquer aux multiples phénomènes de fraudes et de pratiques d’évaporations financières qui minent la douane et assèchent régulièrement les caisses de l’Etat, en faisant appel à l’expertise de la mission économique russe et en conformité avec la réglementation douanière édictée par la Cemac, selon des informations en notre possession. Comme nous pouvons le constater, de ce qui précède, il ne fait plus aucun doute que c’est la mise en application de ce protocole de collaboration qui est à l’origine de l’article querellé, d’un côté, et de la grogne de certains fonctionnaires du ministère des finances et du budget, relevant de la direction générale de la douane et des droits indirects, de l’autre.

Seulement, s’il est tout à fait incontestable voire légitime que les contrôleurs de la douane et les agents de constatation ne trouvent pas d’un bon œil l’intrusion des membres de cette mission économique russe, qui ne parlent pas la même langue de travail qu’eux et qui ignorent tout de leurs manuels de procédures, dans leur domaine de compétence, et par conséquent ont opté de refuser tout simplement de coopérer avec eux, il est par contre peu probable que le directeur général de la douane Frédéric Inamo puisse prendre la tête de ce mouvement de contestations en cours. Le faire, dans le cas échéant et comme il a été révélé dans l’article sus – évoqué, risquerait faire tomber ce dernier, en sa qualité de fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, sous le coup de l’accusation d’insubordination, de refus d’obtempérer et de révolte contre la décision d’une personne dépositaire de l’autorité publique, au regard des dispositions de la loi portant statut général de la fonction publique centrafricaine. En effet, agir de la sorte, c’est s’opposer aux instructions du président de la République dont il passe pour le neveu ; ce qui ne peut être tenu pour vraisemblable, en la matière.

Néanmoins, loin de nous toute quelconque idée d’appartenir au cercle de ceux – là qui soutiennent becs et ongles sa culpabilité dans cette grogne qui règne actuellement dans les milieux de ses collaborateurs affectés sur différents postes de responsabilité à Béléko, Bang et sur l’axe Garoua – Boulaï – Béloko – Bangui, il nous paraît difficilement compréhensible et soutenable que l’autorité politique, administrative et morale de la DGDID qu’il est, puisse rester autiste et fermé à jamais à ces voix dissonantes et discordantes. Il aura tort de ne pas y prêter une extrême attention, car qu’il pleuve ou neige, il sera appelé un jour ou l’autre à rendre des comptes au peuple centrafricain, au nom des valeurs de la bonne gouvernance et de la transparence.
... suite de l'article sur Autre presse

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