Dans certains pays qui se respectent et qui respectent la vie de ses populations on dit souvent que gouverner c’est prévoir. Or, dans ce pays des grands paradoxes on attend la dernière seconde pour ouvrir les yeux sur ce qui peut être considéré comme un danger. Le cas des pluies diluviennes est un signal fort.
Nul ne peut dire le contraire de nos jours que les catastrophes naturelles ont fait des victimes dans ce pays et surtout durant la grande saison des pluies.
Cette situation mérite une attention particulière car, ce sont les vies humaines qui sont exposées : « Le gouvernement centrafricain doit prendre ses responsabilités prévisionnelles en matière de gestion des catastrophes naturelles. L’année dernière, les pluies diluviennes ont fait des victimes en millier au point où certains sont encore sans abri surtout ceux qui habitent les bords de l’Oubangui. Il ne faut pas attendre la dernière seconde pour engager des sensibilisations ou des mesures appropriées allant dans le sens de la protection des paisibles populations », a témoigné une source politique.
Le Centrafrique est le carrefour de tous les malheurs humains. Ils se développent et changent de format au jour le jour sans qu’une solution ne soit trouvée pour alléger les souffrances de ce peuple. Le président Touadéra voudrait changer la donne avec une politique d’apaisement. Cependant, il est à signaler que les actions du gouvernement doivent converger vers les besoins du peuple. On ne peut pas continuer à enterrer les cadavres chaque année alors que le pays dispose des ressources pouvant limiter ces calamités. Va-t-on commander ce pays avec les morts ?
L’heure est venue pour le gouvernement de faire l’état des lieux et pallier à distance au danger qui se pointe à l’horizon : « C’est depuis un an que je suis abandonné à mon sort suite à l’écroulement de ma maison. Je suis dans ce camp de fortune avec toute ma famille et les aides ne viennent plus. On ne sait pas comment cette année sera pour nous » témoigne une victime.