24 heures après leur attaque contre les positions de l’armée nationale à l’entrée de la vile de Djim, dans la sous-préfecture de Ngaoundaye, les rebelles du mouvement 3R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) sont toujours signalés aux alentours de la ville. Leur présence panique la population, et les soldats FACA sont contraints de se replier dans la base de la Minusca.
La quasi-totalité de la population de Djim s’est retranchée chez les sœurs religieuses et à l’école mixte de l’Église catholique, laissant la ville complètement vide à la merci des rebelles qui sont aux alentours.
Les autorités locales tentent de convaincre la population de revenir à la maison, mais la psychose la domine. Selon le maire de la ville, joint par la radio Ndékèluka, les forces de défense n’ont reçu aucun renfort, et les mercenaires russes se trouvent actuellement à Ngaoundaye.
« C’est très difficile pour nous en ce moment. Toute la population de Djim se réfugie chez les sœurs religieuses et à l’école mixte de l’Église catholique. Les rebelles encerclent Djim pour attaquer les forces loyalistes. Il n’y a pas de renfort, et nous ne savons à quel saint se vouer. Les Russes sont toujours à Ngaoundaye, et nous ne connaissons pas encore leur position », ajoute le maire avant d’affirmer que « nos forces n’ont pas assez d’armes pour se défendre et défendre la population. Elles sont obligées de regagner le camp de Bangladesh ».