Pour couper court aux critiques soulevées après la signature du protocole de collaboration de la douane centrafricaine et la Russie, le directeur général des douanes et des droits indirects, Fréderic Théodore Inamo, dans un point de presse organisé ce jeudi 27 mai 2021, appelle les opérateurs économiques et Centrafricains à adhérer à cette reforme de lutte contre la fraude et la corruption.
D’entrée de jeu, le directeur général de la douane précise que la contribution russe reprend à une solution du relèvement de la douane centrafricaine. C’est sur ces termes que le responsable de la douane entame sa déclaration sur la collaboration entre son institution et la mission économique russe.
Cette mission économique russe déjà déployée sur le terrain pour appuyer les douaniers dans leur fonction à vue le jour après que le ministère des finances et du budget et cette mission d’appui ont signé, le mois de mai dernier, ce protocole de collaboration pour une période d’un an renouvelable.
« Les autorités centrafricaines, dans le cadre d’appui, ont sollicité l’expertise russe pour nous aider à lutter efficacement contre la fraude et la corruption, qui sont les deux fléaux qui gangrènent la douane centrafricaine. Voila pourquoi vous avez constaté la présence de la mission russe qui est une mission gratuite », a déclaré Théodore Frédéric Inamo, directeur général de la douane centrafricaine, ajoutant que cette mission russe qui intervient en ce moment auprès de la douane centrafricaine est officielle.
Selon le Directeur général de la douane, l’accord prévoit un dispositif de renforcement de surveillance et de lutte contre la contrebande, au sein du site douanier abritant le service des recettes de Béloko et d’autres services. Pour lui, ceux-ci seront dotés d’un système de vidéo surveillance et des mesures et quelques règles en matière dans cette convention.
« Nous avons sollicité auprès des plusieurs partenaires leur expertise pour relancer la douane centrafricaine, hélas, nous n’avons pas eu gain de cause et aujourd’hui la fédération de la Russie a accepté en nous envoyant cinq experts russes qui constituent cette mission. Les cinq spécialistes sont repartis dans nos différents services, notamment à Béloko, Gamboula, au BARC, au terminal et un port Buches », a-t-il précisé.
« L’avantage de cette mission »
A peine la signature et la phase expérimentale de ce protocole de la collaboration, le responsable numéro1 de la douane centrafricaine se réjouit des retombées de cette mission conjointe sur le terrain avec en toile de fond les matériels sophistiqués permettant d’identifier les contenus des marchandises dans les camions en conteneurs.
Un certain nombre de points en matière de lutte contre la fraude à savoir, l’interdiction de transport des minutes, notamment les marchandises embarquées en surplus sur les conteneurs scellés. Il en ressort que les achats frontaliers faits par le secteur informel doivent faire l’objet de perception systématique des droits et taxes à la recette des douanes de Beloko.