Dans une interview accordée au « Journal du Dimanche » (JDD), publiée ce week-end, le président français Emmanuel Macron a évoqué le sentiment antifrançais en Centrafrique, instrumentalisé selon lui par un groupe militaire privé lié à la Russie. Une référence à la société militaire privée Wagner, un groupe sans existence juridique mais qui entretient des liens étroits avec le Kremlin, selon les observateurs, et dont les éléments combattraient aux côtés des troupes gouvernementales.
Les propos tenus par le président Macron sur la coopération militaire russe font polémique en République centrafricaine. Dans une interview publiée, dimanche 30 mai, dans le JDD, le chef de l'État français a évoqué le sentiment antifrançais en Centrafrique, instrumentalisé selon lui par une société militaire privée russe. « Ce discours antifrançais permet de légitimer une présence de mercenaires prédateurs russes au sommet de l’État avec un président Touadéra qui est aujourd’hui l’otage du groupe Wagner », a déclaré Emmanuel Macron. Avant d’ajouter : « Ce groupe s’empare des mines et par là même du système politique. » Selon de nombreux observateurs, plusieurs centaines de combattants de ce groupe participent depuis plusieurs mois aux combats menés par les forces gouvernementales contre les groupes armés sans que leurs relations avec les instructeurs russes admis par Moscou soient clairement établies. ... suite de l'article sur RFI