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Centrafrique : La réaction de la famille Baïkoua suite au rapport erroné et partisan de l’Observatoire nationale des élections

Publié le mardi 1 juin 2021  |  Le Potentiel Centrafricain
La
© Présidence par DR
La république d’Afrique du sud fait don des kits électoraux à la république centrafricaine
Ces kits électoraux constitués des urnes, des isoloirs et des téléphones satellitaires sont destinés à soutenir les opérations des élections présidentielle et législatives du 27 décembre 2020.
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Suite à son rapport publié le 29 mai 2021 et signé de son coordonnateur le nommé A. MORNADJI BOBAL, l’Observatoire nationale des élections (ONE), ne met pas en cause le candidat Timoleon Baïkoua qui est allé aux élections législatives dans la circonscription de Paoua, mais la famille toute entière. C’est à ve sujet que Timoélon Baïkoua, entouré de quelques membres de sa famille, a animé ce 31 mai, une conférence de presse dans le but de se protester contre cette sortie médiatique de l’ONE.

Dans ses propos de circonstance, Timoléon Baïkoua a eu à rappeler l’une des conclusions du rapport de l’ONE qui stipule que : « A part quelques cas rares qui se sont produits dans la sous-préfecture de Paoua, circonscription de Paoua 2 ou deux villages terrorisés par les éléments des FACA à la solde de la famille Baïkoua, un des candidats, en l’occurrence Bémbéré et Bédogo 2 n’ont pas pu voter : – cas de Bédaya 1 : Selon les informations qui nous sont parvenues, aux environs de 24 h00 le jour du vote, les éléments de force à la solde des Baïkoua ont tenté d’enlever les urnes. Malheureusement, ils se sont butés à une résistance de la population de la localité. (…) ».

A en croire le conférencier, tout ceci n’est que des allégations mensongères visant à ternir l’image de toute une famille. Ce dernier d’indiquer que c’est le troisième tour qui s’est tenu dans la circonscription de Paoua 2. Pourquoi troisième tour ? C’est tout simplement parce que le second tour a été annulé par la Cour constitutionnelle au motif que lui Timoléon Baïkoua n’a pas eu la même chance. Puisque la zone était occupée dans l’ensemble par la CPC, il n’était pas possible de battre campagne.

Pendant que Timoléon Baïkoua n’avait pas la possibilité d’accéder dans la zone pour battre campagne, son challenger politique par contre battait campagne librement en compagnie des rebelles de la CPC. C’est pour cela que la Cour constitutionnelle ayant constaté cela, a tout simplement annulé ce second tour. C’est le retour de la sécurité dans la zone grâce aux FACA et leurs alliés que les deux candidats ont pu battre campagne avec la reprise des élections à Paoua 2.

C’est grotesque cette intervention du coordonnateur de l’ONE. Pour preuve, lors de ce troisième tour, il y a un parti politique qui a affecté un bus de 30 places et a déposé dans chaque village de Paoua 2, des personnes qui sont soit, des personnalités politiques, soit des personnalités appartenant aux groupes armés. Chacun de ces personnalités ont été appelées à combattre le candidat Timoléon Baïkoua. Malgré tout, l’intéressé a eu à remporter les suffrages dans lesdites localités. C’est pour dire que ce que le Coordonnateur de l’ONE a avancé n’est que des allégations mensongères.

Comment comprendre qu’à Bétoko, Djim Maïtar a été installé la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) par le MLPC pour combattre le candidat Baïkoua ? Les faits sont multiples à tel enseigne que ce dernier a contesté ce rapport de l’ONE. Pourquoi l’ONE n’a-t-il pas dressé un rapport lorsque la CPC a envahi la zone ? Et aujourd’hui les FACA et leurs alliés ont ramené la paix dans la zone et c’est à ce moment que l’ONE dit qu’ils font entorse aux élections ?

Le Coordonnateur de l’ONE est-il de quel côté ? De légitimité ou de l’illégitimité ? What si the question ! Nullement le candidat Timoléon Baïkoua n’a envoyé des FACA pour aller récupérer des urnes afin de les acheminer à l’ASPE de Paoua. Il ne faut pas oublier que les 4 membres du démembrement de l’ASPE sont tous du village Bédaya dont l’adversaire de Timoléon Baïkoua est natif.
Les faits en réalité

A la fin du vote, l’équipe du candidat Timoléon Baïkoua a rencontré les présidents des bureaux de vote des villages Betokomia, Bedy et Bebaouda en train d’acheminer les urnes vers Bédaya 1 par divers moyens de déplacement. Une fois arrivée à ce lieu, elle a échangé avec le chef de village et le chef de centre de santé de la localité sur les prérogatives légales des représentants des candidats qui exigent leur participation et implication dans le convoyage des urnes au point d’assemblage.

C’est cette revendication légale reprise par le commissaire de l’ANE Grégbagba de passage à Paoua qui a irrité le chef de Bédaya, instrumentalisant ainsi les jeunes pour qu’un soulèvement survienne contre les partisans du candidat Baïkoua. Les FACA se sont rendus alors sur les lieux pour constater les faits et maintenir l’ordre et la sécurité sur place.

D’ailleurs, après que les autorités soient venues de Paoua pour constater les faits au niveau de la Mairie, aucune urne ne s’y trouve dans la salle de démembrement. Posons alors la question de savoir où sont passés les 27 urnes de la Commune de Bah-Bessar ? C’est pour dire que le candidat n’avait pas envoyé les FACA pour aller récupérer des urnes, ni ce dernier a agressé le candidat malheureux de Paoua 1 Lazare Ndjadder qui par contre, a avancé des propos agressifs à l’égard de Edgard Baïkoua, le cadet à Timoléon. Voilà autant des faits que la famille Baïkoua a décrié et a voulu apporter des éclaircissements pour la lanterne de l’opinion.
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