Ndjamena et Bangui ont ouvert une séquence diplomatique après les tensions nées de l’accrochage meurtrier entre soldats tchadiens et centrafricains à un poste frontière il y a trois jours. Mardi soir, les deux parties ont signé un communiqué conjoint où la Centrafrique a reconnu l’attaque en territoire tchadien. Mais sur le terrain, une source sécuritaire a fait état d’échanges de tirs entre les deux armées mercredi matin, alors que le Tchad continue d’acheminer des renforts militaires dans cette zone.
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Plus d’une dizaine de chars, des dizaines de blindés, plus d’un millier de soldats ou encore des hélicoptères de combat, selon nos sources… Depuis trois jours, le gouvernement tchadien achemine des renforts vers la zone frontalière avec la Centrafrique, théâtre d’affrontements entre les armées des deux pays ce dimanche.
Car Ndjamena estime que la donne a changé entre les deux pays. « Il n’y avait que 12 soldats à Sourou dimanche parce qu’on pensait jusqu’ici que la Centrafrique ne constituait pas une menace », justifie le porte-parole du gouvernement tchadien, Abderrahman Koulamallah. « Ça n’est plus le cas », a-t-il martelé, en expliquant que ce déploiement vise un double objectif : sécuriser totalement la frontière avec la Centrafrique et envoyer un message fort à tous ceux qui « seraient tentés de franchir encore notre frontière ».... suite de l'article sur RFI