ONU : Antonio Guterres rempile pour un 2e mandat

Publié le jeudi 10 juin 2021 | Agence Ecofin

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Journée internationale de la femmes : Message du Secrétaire général, António Guterres

(Agence Ecofin) - Le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU) a approuvé hier mardi 8 juin le Secrétaire général Antonio Guterres, pour un second mandat de cinq ans à la tête de l’institution multilatérale.

« Le Conseil de sécurité, ayant examiné la question de la recommandation relative à la nomination du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, recommande à l'Assemblée générale de nommer M. Antonio Guterres secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies pour un deuxième mandat allant du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2026 », indique la résolution 2580 du Conseil.

Selon la tradition dans l’institution onusienne, le fonctionnaire portugais ne devrait avoir aucun mal à se faire réélire, après cette approbation du Conseil, organe suprême de l’ONU. Sa nomination devrait être confirmée par l’Assemblée générale, probablement lors d’une session le 18 juin prochain, apprend-on. « Je suis très reconnaissant aux membres du Conseil pour la confiance qu'ils ont placée en moi. Ma gratitude s'étend également au Portugal qui a proposé à nouveau ma candidature. », a déclaré à cet égard l'actuel Secrétaire général.

Âgé de 72 ans, Antonio Guterres est devenu le neuvième Secrétaire-Général de l'ONU en 2017. S’il a eu un mandat sans grande polémique, l’année dernière, l’homme s’est toute de même illustré dans le débat africain, en annonçant « des millions de morts » possibles sur le continent à cause du Covid-19, alors qu’il appelait à une mobilisation de l’aide vers le Continent. « (...) Mais sans cette mobilisation gigantesque, je crains qu’on ait en Afrique des millions et des millions de personnes infectées. Et même si la population est plus jeune que dans les pays développés, il y aura nécessairement des millions de morts.», avait-il déclaré dans des propos recueillis par le média français RFI.

Ces craintes alarmistes, qui auront suscité beaucoup de réactions dans l’opinion publique africaine, ont du reste été largement contredites par la suite.

Ayi Renaud Dossavi

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