Le conseil de sécurité des Nations unies, inquiet des graves crimes de guerre et de multiples violations des droits humanitaires attribués aux mercenaires russes en Centrafrique, bloque l’arrivée de près de 1000 paramilitaires de la société Wagner dans le pays.
La présence des mercenaires de Wagner sur le sol centrafricain commence à inquiéter sérieusement les diplomates onusiens. Après avoir dénoncé les atteintes à l’accord SOFA, qui lie le gouvernement centrafricain et la mission de l’ONU, le conseil de sécurité des Nations unies vient de fermement condamner les violations des droits de l’homme, les abus contre le droit international humanitaire perpétrés par les mercenaires russes et syriens de la société Wagner en Centrafrique.
Après l’attaque de poste frontalier de l’armée tchadienne ayant occasionné la mort de six soldats tchadiens le 30 mai dernier, puis l’arrestation et suivi de menace de mort de l’adjointe du chef de la mission des Nations unies en Centrafrique )Minusca) à la frontière tchado-centrafricaine le 30 mai dernier, ainsi que l’incendie du camp des déplacés du parc d’élevage de Bambari la semaine dernière, sans oublier de nombreux cas de violences sur les civils, le conseil de sécurité de l’ONU juge désormais que les mercenaires de Wagner ne font qu’empirer la situation en République centrafricaine )RCA).
En plus, ces quatre derniers mois, l’accord de déploiement de la Minusca, qui lie le gouvernement centrafricain et l’ONU depuis 2004, a été violé plus de 60 fois, et ce, à cause des mercenaires russes et syriens de Wagner.
En conséquence, l’envoi de 600 nouveaux mercenaires de Wagner en Centrafrique a été bloqué par le conseil de sécurité.
En faisant cela, les diplomates onusiens veulent prévenir le gouvernement centrafricain de graves dérives de ses alliés mercenaires de Wagner.