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Centrafrique : le mouvement armé MLCJ ne reconnaît pas ses représentants pour les consultations à la base
Publié le samedi 17 janvier 2015  |  Centrafrique Libre
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Dans un communiqué de presse publié ce jour, le bureau politique du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (MLCJ) dit n’avoir pas reconnu les personnes qui le représente pour les consultations à la base. Ce mouvement armé appelle à la suspension de cette initiative afin de préparer cette étape.Dans son communiqué, le Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (MLCJ) déclare ne pas se reconnaitre à travers les personnes qui le représentent dans le cadre des consultations à la base « le bureau politique du MLCJ ne reconnait pas les personnes mandatées au nom du mouvement pour les consultations à la base » a noté le communiqué.

Ce groupe armé appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités devant cette situation afin que des solutions idoines soient trouvées. « Le MLCJ demande la trêve des manœuvres frauduleuses pouvant générer d’autre tension » écrit le président du bureau politique du Mouvement des libérateurs Centrafricains pour la Justice.

Selon des informations de Centrafrique Libre, le bureau politique de ce mouvement armé, installé dans la ville de Birao entend s’opposer à l’arrivée de la délégation qui devrait quitter Bangui pour se rendre dans cette ville afin de lancer les consultations à la base. De sources bien informées, le Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (MLCJ) prévoit occuper l’aérodrome de la ville de Birao au moment où la délégation devra atterrir pour commencer les consultations dans cette ville. Joint par Centrafrique Libre, un habitant de la ville de Birao a confirmé cette information en ces termes « ici dans la ville, il y a une campagne qui se fait contre ceux qui doivent venir de Bangui pour commencer le dialogue. On dit que ce sont des gens d’ailleurs qui viendront pour espionner. Une bonne partie de la population est contre cette arrivée. Tous les matins, les gens se rassemblent à l’aérodrome pour voir si un avion devrait arriver ou non. L’objectif est d’occuper la piste en cas d’atterrissage ».

Notons que les consultations devant précéder le forum de Bangui doivent commencer d’ici le 20 janvier. Elles se feront dans les provinces de la République Centrafricaine.

Diane LIGANGUE
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