Après la ville de koui, les mercenaires russes et syriens de la société Wagner viennent de quitter la ville frontalière de bang, dans la sous-préfecture de Ngaoundaye, au nord-ouest de la Centrafrique.
Alors que l’État major des forces armées centrafricaines a dévoilé la semaine dernière un Projet d’attaque de la ville de Bangui, de certaines préfectures et sous-préfectures de la République centrafricaine par des ex-soldats FACA proches de l’ancien Président de la République, le général François Bozizé, l’actuel coordonnateur de la coalition rebelles des patriotes pour le changement (CPC), à Bangui, les autorités tentent de resserrer la ceinture de sécurité autour de la capitale, et éventuellement ramener le couvre-feu nocturne à 18 heures au lieu de 22 heures.
Au même moment, les mercenaires russes et syriens de la société Wagner, déployés massivement à la frontière avec le Tchad, ont quitté précipitamment pour rentrer à Bangui le jeudi 17 juin à bord d’un hélicoptère russe la ville de Koui, anciennement appelée De Gaulles, puis 48 heures plus tard la ville de Bang, à la frontière avec le Cameroun et le Tchad. Cependant, après le départ des mercenaires, ce sont des soldats FACA qui assurent seuls la sécurité de nos frontières.
Rappelons que le 30 mai dernier, une colonne des mercenaires de Wagner, appuyés par des soldats FACA, avait mené une opération sur le territoire tchadien, précisément au village Sourou avec des chars et des véhicules militaires lourdement armés, tuant 1 soldat tchadien et capturé cinq autres qui sont finalement exécutés sur le territoire centrafricain. Le gouvernement tchadien avait dénoncé un crime insupportable qui ne resterait pas impuni. Le gouvernement centrafricain avait aussi exprimé son étonnement, et annonce dans la foulée une enquête pour y faire la lumière sur les circonstances de cet incident malheureux.
Pour de nombreux observateurs, les rumeurs d’un éventuel coup d’État seraient une simple stratégie des autorités dans le but de proroger une fois de plus l’État d’urgence décrété pour la première fois le 21 janvier, puis renouvelé successivement.