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Centrafrique: les tracasseries routières entravent la libre circulation entre Bambari et Bangui

Publié le jeudi 24 juin 2021  |  radiondekeluka.org
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© Autre presse par DR
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Les usagers de la route Bambari-Bangui se plaignent des tracasseries routières. En première ligne, le nombre élevé des barrières et la route qui commence à se dégrader. Les passagers et transporteurs empruntant cet axe, dénoncent le versement des frais de "formalités" à chaque check-point des forces de défense et de sécurité.

Transporteurs et passagers, unanimement, tous déplorent les frais de formalités qui leur sont demandés à chaque barrière et la dégradation avancée du tronçon Bambari-Bangui. Yvon Pagonendji a passé un mois de congé à Bambari avec sa famille. Il est sur le point de retourner à Bangui. Du point de vue sécuritaire, il n'y a pas de souci sur l'axe, mais le gros problème selon lui, est la dégradation de la route.

"L'état de la route risquerait de s'aggraver en cette saison pluvieuse. Il est difficile de parcourir Bambari-Bangui ou l'inverse en une journée. C'est la conséquence de la dégradation de la route", se plaint-il.

Si d'aucuns déplorent l'état de la route, d'autres se plaignent des frais qu'ils versent aux forces de l'ordre installées sur les barrières.

"De PK 12 à Bambari pour arriver à Bangui, il faut compter 21 barrières. Nous connaissons toute sorte de dérangement. Mais moi, j'ai mes papiers en règles, ce qui fait que je n'ai pas trop de soucis" raconte Giscard Tambo, un jeune conducteur.

A chaque barrière, il faut payer les frais de formalités et Faustin Matinéguia, un usager de ce tronçon ne comprend plus rien.

"Il y a trop de tracasseries sur cette route. On nous demande de payer 1000 francs de fois, ils augmentent à 1500 francs. Selon leur humeur, parfois c'est 2000 frs qu'ils nous exigent de payer. Ce n'est pas du tout normal", fait-il savoir.

380 km séparent la ville de Bambari et la capitale Bangui. Sur ce tronçon, on compte une vingtaine de postes de contrôles. Les militaires affectés sur ces différentes barrières ne souhaitent pas réagir à ces plaintes.
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