Au deuxième jour des assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) en mode virtuel, le président de l’institution Akinwumi Adesina, qui intervenait sur le thème du changement climatique et de la croissance verte, a insisté sur la résilience climatique de l’Afrique qui a subi durant ces dernières années des catastrophes. Pour donner le ton, a-t-il dit, la BAD a injecté 12,3 milliards de dollars dans la résilience climatique accompagnés des soutiens dans l’adaptation climatique.
De 9%, les fonds climatiques de la BAD sont passés à 12% dans la quête d’une résilience climatique réussie. Pour Adesina, « l’Afrique ne doit pas être lésée dans le financement climatique mondial » eu égard à l’engagement mondial climat estimé à 100 milliards dollars/an. Avant d’exhorter les économies mondiales à faire de la Cop 26 une Cop du concret et de la réussite.
Le président de la BAD a salué l’ancien secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki Moon, pour ses efforts dans le changement climatique et l’adaptation climat. Considéré comme le champion de la muraille verte longue de 8000 km, Adesina a relevé que la BAD va investir plus de 6 milliards de dollars pour faire de cette muraille le poumon de l’Afrique. La croissance verte est importante pour la jeunesse du continent, qui devra en tirer profit.
Pour Amina Mohamed, vice-secrétaire général de l’ONU, l’Afrique porte le fardeau de l’impact de la Covid-19, qui a d’un autre point de vue abouti à une interconnexion entre pays. La reprise post-covid, dit-elle, va inverser certaines tendances et créer de nouveaux emplois décents et améliorer les conditions de 60.000.000 de personnes vivant sans électricité.