Depuis une bonne période, les hommes armés après la dissolution des groupes armés, sont devenus des coupeurs de route presque dans toutes les zones minières mettant en cause la libre circulation des personnes et des biens.
Depuis la création de la coalition Séléka dans la partie septentrionale du pays en décembre 2012, et surtout la formation des mouvements ant-Balaka en décembre 2014, le pays était tombé dans un climat d’insécurité sans pareil. Les Centrafricains n’ont que les yeux comme lot de consolation, malgré les efforts du gouvernement centrafricain.
On se souvient que le président Faustin Archange Touadéra dès sa prise de pouvoir en 2016, il a tendu la main à tous les compatriotes ainsi qu’aux groupes armés afin que tous travaillent dans un climat de confiance.
Ce dialogue a conduit les populations centrafricaines dans la capitale soudanaise où un document a été paraphé le 5 février 2019 et sera finalement signé le 6 février de la même année sous le nom de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine (APPR-RCA) dont l’objectif visait de rompre avec une recette des exactions sur les paisibles populations et favoriser la libre circulation des personnes et des biens.
Le pouvoir de Bangui a pris en compte les recommandations de cette précieuse rencontre historique 8e de son genre. Malheureusement les groupes armés avaient un agenda caché qui ne favorisaient pas la mise en œuvre le plan de développement mis en place par le gouvernement. Les braquages, les vols en main armée, les massacres des paisibles populations, les pilages des bâtiments privés et publics, les barrières illicites, bref le tableau est sombre et personne ne peut dire le contraire que cette crise n’a apporté qu’un lot des malheurs à ce peuple souverain. Elle a été à l’origine du recul de l’économie centrafricaine.
Le pire est la création de la CPC de François Bozizé qui est venue enfoncer le clou dans le cœur des Centrafricains. Que doit-on faire ? En provinces les populations ne font que se faire massacrer par ces hommes sans foi ni loi. Les ennemis de la paix utilisent des mines comme une nouvelle arme pour détruire un peuple souverain. Les Centrafricains ont perdu toute leur dignité dans leur propre territoire. Malgré tout, le Conseil des Nations-Unies maintient encore l’embargo sur les armes et minutions de guerre à destination du Centrafrique.