Face à une situation humanitaire « extrêmement difficile » aggravée par la persistance d’entrave à l’assistance, le secrétaire général de l’ONU Antony Guterres pense qu’un cessez-le-feu pourrait sauver des vies en République centrafricaine.
« La crise humanitaire en République centrafricaine continue de s’aggraver. Les travailleurs humanitaires ont besoin d’un accès sûr et sans entrave à la population. Un cessez-le-feu est crucial pour sauver des vies et davantage de fonds sont nécessaires pour répondre aux besoins humanitaires aigus de la population », a déclaré sur Tweeters Monsieur Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU.
Cette déclaration intervient quelques mois après celle de madame Denise Brown, la coordinatrice humanitaire des Nations unies en Centrafrique qui s’inquiète de l’augmentation des attaques enregistrée contre les travailleurs humanitaires en Centrafrique.
Selon OCHA, entre octobre et février 2021, 234 cas d’attaque contre les travailleurs humanitaires ont été recensés faisant deux morts et huit blessés, soit une augmentation de 79% par rapport à la même période de l’année dernière.
En plus, les experts des Nations unies sur les mercenaires en République centrafricaine ont fait aussi état des nombreuses exactions imputées aux mercenaires de la société russe Wagner et les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) contre les travailleurs humanitaires dans le pays.