L’enjeu de cette réunion avec les partenaires techniques et financiers, est de rendre plus efficace l’action de l’UMIRR pour une meilleure lutte contre les violences basées sur le genre et la prise en charge des victimes.
Le ministre de la Justice, Arnaud Djoubaye Abazene a indiqué que cette réunion est capitale, car elle permet d’inaugurer un cadre de concertation stratégique pour les échanges avec les partenaires techniques et financiers impliqués dans la mise en œuvre des activités de l’UMIRR.
« La recrudescence des violences basées sur le genre, le phénomène des enfants soldats et la lutte contre la traite des personnes à travers quelques villes du pays a poussé le gouvernement centrafricain de créer l’UMIRR le 8 janvier 2015, devenue opérationnelle le 14 juin 2017 », a expliqué le ministre.
Il a annoncé que l’UMIRR est placée sous la tutelle de quatre ministères, notamment, le ministère de la Justice, de la promotion des droits humains et de la bonne gouvernance, garde des sceaux, le ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique, le ministère de la Santé et de la population, et le ministère en charge de la Promotion du genre, de la protection de la femme, de la famille et de l’enfant.
Le ministre de la Santé et de la population, Pierre Somsé a pour sa part expliqué que cette réunion marque l’engagement de tous, pour lutter contre les violences basées sur le genre qui constituent un fléau multidimensionnel dans le pays.
Rappelons que cette réunion d’échange a mobilisé les partenaires techniques et financiers œuvrant dans la mise en exécution des actions de l’UMIRR qui malheureusement est confrontée à de nombreux défis depuis sa création.