Entre le 10 et le 16 août 2021, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a documenté 14 incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ayant affecté au moins 28 victimes.
« La MINUSCA a observé une baisse du nombre d’incidents et de victimes comparativement à la semaine précédente, où 18 incidents ont touché 42 victimes », a indiqué la MINUSCA, deux semaines après la publication d’un rapport de l’ONU sur la situation alarmante des Droits de l’homme en Centrafrique.
Au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la MINUSCA mercredi à Bangui, la Minusca a indiqué que les abus et violations enregistrés au cours de cette semaine concernent entre autres, des exécutions extrajudiciaires, des cas de traitement cruel, inhumain et dégradant, un cas de torture et des cas de viols. « Les auteurs présumés sont d’une part, les groupes armés avec cinq incidents, soit 35,71%affectant 13 victimes, soit 50%. De même, les Forces armées centrafricaines (FACA) et leurs alliés russes sont présumés auteurs de neuf incidents soit 64,28% pour 13 victimes, représentant 57,50% », a-t-il détaillé, ajoutant que les préfectures les plus touchées sont la Mambéré-Kadeï, suivie de l’Ouham-Pendé et de la Nana-Mambéré.
De son côté, le porte-parole de la Force de la MINUSCA, le Lieutenant-Colonel Abdoul Aziz Fall a fait savoir que la situation sécuritaire cette semaine a connu une légère accalmie mais reste précaire à cause des activités des groupes armés particulièrement dans l’ouest et l’est de la République centrafricaine. En réponse, « les renforts mobilisés pour dissuader et contrer l’action de ces éléments armés continuent leurs opérations de sécurisation sur le terrain ».