Ces engins, en provenance du Cameroun depuis trois jours, ont été immobilisés et parqués à la gendarmerie et la douane de la ville de Bossangoa. Selon le préfet de l’Ouham, ces véhicules auraient été mis aux arrêts en raison du non-respect de manifeste.
« C’est un petit problème du non-respect du manifeste. Il est clairement dit dans le manifeste que tout véhicule de la Minusca en provenance de la frontière doit absolument transiter par Bangui avant de répondre le chemin des provinces. Mais malheureusement ça n’a pas été le cas. Plus d’une trentaine des véhicules sont arrivés, et au lieu de descendre sur Bangui, et bien, ces véhicules, au niveau de Bossembélé, ont pris la destination de Bossangoa. Et donc automatiquement nous avons été alertés, et donc nous avons aussi informé les autorités compétentes au niveau de Bangui. Et donc nous avons devancé ces véhicules, et donc nous les avons immobilisés pour les instructions. Et je pense qu’hier après-midi nous avons aussi reçu des instructions qui nous demandent de convoyer ces véhicules et de les parquer au niveau de la douane et aussi au niveau de la gendarmerie. Donc voilà à peu près les raisons pour lesquelles ces véhicules de la Minusca sont parqués en ce moment au niveau de la douane et au niveau de la gendarmerie peut-être pour un contrôle. Et je crois qu’après ce contrôle, et bien ces véhicules vont regagner la base de la Minusca », a déclaré sur les antennes de la radio Ndékèluka le préfet de l’Ouham, Monsieur Barthélemy Wilidon.
Pour l’heure, la Minusca n’a pas encore réagi sur cette nouvelle affaire impliquant ces véhicules.
Rappelons que le mois dernier, des véhicules de la Minusca avaient été bloqués et fouillés par les experts douaniers de la société Wagner au poste frontalier de Béloko. Ils avaient été soupçonnés de transporter des marchandises non déclarées. Mais la Minusca de son côté dénonce une campagne de dénigrement.