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Benoît Verdeaux: «Le sommet Afrique-France doit faire entendre les forces vives des pays africains»

Publié le mardi 14 septembre 2021  |  RFI
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© Autre presse par DR
Le président français Emmanuel Macron a consacré une interview exclusive à RFI, mardi 14 avril 2020, à l`Élysée.
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C’est une première, au sommet Afrique-France du 8 octobre prochain à Montpellier, dans le sud de la France : il n’y aura aucun chef d’État africain. Pourquoi Emmanuel Macron préfère-t-il dialoguer avec les sociétés civiles plutôt qu’avec ses homologues africains ? Au risque d’être bousculé par ces sociétés civiles sur des sujets comme l’axe franco-tchadien. Benoît Verdeaux a été le numéro 2 de l’Agence française de développement (l'AFD) en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, il est le secrétaire général du Sommet de Montpellier. À Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

RFI : À Montpellier, il y aura un sommet Afrique-France sans aucun chef d’État africain. C’est une première. Est-ce à dire que vous ne faites plus confiance aux dirigeants politiques africains pour démocratiser et pour développer leur pays ?

Benoît Verdeaux : Les sommets de chefs d’État sont fondamentaux, très importants et utiles. La question, c’est que ce sommet-là -ce nouveau sommet Afrique-France- sa vocation, sa nature même, c’est de réfléchir à réinventer, redynamiser les relations entre l’Afrique et la France. Et peut-être que, pour faire cela, plutôt qu’un sommet de chefs d’État un peu classique, il est peut-être plus intéressant de se mettre à parler entre forces vives africaines et françaises. Forces vives, cela veut dire la société civile, les entrepreneurs.
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