Les Nations unies renvoient les casques bleus gabonais évoluant au sein de la Minusca chez eux, insatisfaite de la réaction de Libreville aux allégations d'exploitation sexuelle et d'actes sexuels sur mineurs en RCA. Depuis 2017, le Gabon était sous surveillance. L’ONU estime que les enquêtes n’ont pas avancé comme elles auraient dû, et son secrétaire général peut demander le retrait des contingents dont l'inconduite sexuelle est avérée.
Avec notre correspondante à New York, Carrie Nooten
Après la découverte des allégations d’abus sexuels, notamment sur mineurs, commis par des casques bleus gabonais de la Minusca depuis 2015, le contingent gabonais tout entier était sous évaluation depuis quatre ans. Le comité chargé de la bonne mise en œuvre de la résolution 2272 attendait de Libreville la mise en place d’enquêtes pour clarifier les choses, et éventuellement de cours martiales si les faits avaient été confirmés.... suite de l'article sur RFI