Bangui, 17 sept. (ACAP) – La ministre en charge du Travail, de l’Emploi, de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle, Michelle Annie Mouanga a ouvert jeudi 16 septembre à Bangui, les travaux de l’atelier de renforcement de capacités des Forces de Défenses et de Sécurité, en technique d’identification et de prévention des pires formes du travail des enfants, en présence de quelques membres du gouvernement et du représentant de World-Vision, Philippe Guiton.
Cet atelier vise à doter les Forces de Défenses et de Sécurité à des moyens techniques et juridiques nécessaires pour la mise en œuvre de leur mission de prévention, de protection et de poursuite des acteurs des pires formes du travail des enfants.
La ministre Michelle-Annie Mouanga a défini les pires formes du travail des enfants comme, toutes les formes d’esclavage ou pratique analogue telle que la vente et la traite des enfants, la servitude, le travail forcé y compris les recrutements des enfants dans les groupes armés.
Le membre du gouvernement a fait savoir que la République Centrafricaine a ratifié en 2000, la convention N°7.82 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) de 1999, concernant l’interdiction de pires formes du travail des enfants.
« Pour traduire cet instrument, le gouvernement s’appuie sur la convention triennale de partenariat conclu avec World-Vision International pour développer à Bangui ainsi que dans les villes des provinces, les activités de renforcement de capacités des acteurs du système de protection sociale à la prévention », a soutenu la ministre Mouanga.
Le représentant de World-Vision, Philippe Guiton, a, quant à lui, réaffirmé son engagement à travers cette convention de renforcer la réponse communautaire et la capacité, afin de faire un plaidoyer en faveur des enfants pour combler les lacunes dans l’environnement juridique.
Signalons que cet atelier de deux jours, a mobilisé plus de 100 éléments des forces de défense et de sécurité de la ville de Bangui.