La ville est secouée depuis lundi par des heurts entre la police et des manifestants qui refusent une éventuelle révision de la loi électorale, laquelle pourrait entraîner le report de la présidentielle.
Les violences de lundi et mardi à Kinshasa ont fait 28 morts, selon un bilan avancé mardi soir par une organisation de défense des droits de l’Homme congolaise. Ce chiffre n’a pas pu être confirmé dans l’immédiat de source indépendante. Interrogé par l’AFP, la Croix rouge congolaise s’est refusée à donner un bilan, s’en remettant aux autorités.
«Nous avons consolidé les chiffres suivants : 20 morts dont deux policiers lundi, et huit morts» civils mardi, a déclaré Me Georges Kapiamba, président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ). Me Kapiamba a expliqué que ces chiffres avaient été obtenus par des observateurs déployés dans la capitale congolaise par son association et un collectif d’autres ONG. Ce nombre a été obtenu auprès de sources dans différentes morgues, mais l’ACAJ précise cependant ne pas avoir été en mesure d’établir une liste nominative de tous les morts.