 |
NEWS |
© Autre presse par DR
Patrice Edouard Ngaïssona, le président de le FCF |
Lorsque deux ex-Séléka s’alarment d’un Anti-Balaka et le force à se discipliner, il y a de quoi à s’inquiéter au nom de la contradiction. Dans la seule journée d’hier le pays a enregistré les déclarations de Modibo Bachir Walidou, de l’Administration du Territoire et porte-parole du gouvernement légalement et Nicaise Karnou, de la Sécurité Publique et auto-proclamé porte-parole du même gouvernement de Kamoun II. Tous deux s’indignent des agissements des Anti-Balaka, suite à l’arrestation de l’intraitable Rodrigue Ngaibona alias Andjilo. Ils ont, en partant mis en garde Edouard Patrice Ngaissona et le rend responsable des résultantes de la présente situation.
Tout accusé ayant le droit de se défendre et de présenter ses moyens de preuve, le Parti Centrafricain pour l’Unité et le Développement (PCUD) de Patrice Edouard Ngaissona réagit à la déclaration du Minsitre de la Sécurité Publique, Nicaise Karnou. Son Secrétaire Général, Euloge Koi Doctrouvé qualifie de provocatrice la déclaration et la trouve d’inopportune.
« La sensibilité de ce moment précis ou nous nous trouvons est telle que des dérapages de ce genre ne peuvent être acceptés. Lorsqu’on est ministre d’un gouvernement comme celui-là, il est important d’avoir des réflexes de la paix et de la cohésion sociale. Au PCUD, nous disons que le Ministre a jeté de l’huile sur le feu. C’est au discours d’apaisement, de la tolérance et de la compréhension auquel il faut s’attendre mais pas celui de la division et de la provocation dont a fait montre le membre du gouvernement», a-t-il commencé, tout en précisant que le PCUD, à travers son président Patrice Edouard Ngaissona, s’est investi depuis le premier jour pour obtenir la libération des otages retenus le lundi 19 janvier 2015. « Au premier jour des négociations, Karnou a remarqué avec nous que les ex-Anti-Balaka font face aujourd’hui à des extrémistes et à des individus entrainés essentiellements par les désirs du moment. Il nous faudra beaucoup de tact et c’est ce que nous faisons depuis le debut de cette semaine. Ceux qui ont mis la main sur ces religieux ne partagent pas la vision des ex-Anti-Balaka. Ce sont des terroristes», indique-t-il.
Le parti politique n’entend pas se limiter à la simple protestation. Il promet mettre en œuvre des politiques multiformes, « des déclarations d’éclaircissements et d’explication des actes posés par le président seront faites pour permettre au public de connaitre et de comprendre la réalité ».
Le Parti Centrafricain pour l’Unité et le Développement est une formation politique créée par les Anti-Balaka le 29 novembre 2014. Il réagit ainsi à la déclaration du ministre de la sécurité publique, du 21 janvier 2015 où le membre du gouvernement mettait en garde Patrice Edouard Ngaissona et bien d’autres leaders des groupes armés sur les conséquences que pourrait engendrer la prise d’otage dans à Bangui.
Mister
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
