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La Coordination des Organisations de la Société Civile pour la Paix en Centrafrique interpelle le SG des nations unies sur la crise en RCA

Publié le mercredi 22 septembre 2021  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
La Coordination des Organisations de la Société Civile pour la Paix en Centrafrique interpelle le SG des nations unies sur la crise en RCA
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LETTRE OUVERTE A LA TRÈS HAUTE ATTENTION DE MONSIEUR LE SECRETAIRE GENERAL DES NATIONS-UNIES ET DE L’ASSEMBLEE GENERALE DES NATIONS-UNIES

Excellences,

En vous faisant ses compliments pour la tenue de cette Grande Assemblée Générale des Nations-Unies sur la sécurité, la Coordination des Organisations de la Société Civile pour la Paix en Centrafrique, (COSCIPAC), la « voix des sans voix », toujours dans ses contributions et veille pour la bonne marche de la démocratie et de la bonne gouvernance publique en République Centrafricaine, voudrait porter à votre connaissance quelques faits, qu’elle pense être importants pour bien apprécier la situation sécuritaire en RCA, lorsque vous aborderez le sujet.

En effet, les grands hommes, que vous êtes, épris de justice, de paix et de la volonté d’assister le peuple frère centrafricain pour sortir du chaos politique et sécuritaire dans lequel se trouve notre nation, doivent avoir les bons éléments afin de pouvoir bien orienter leurs réflexions pour aboutir à des conclusions qui pourront apporter du réconfort et la paix dans le monde.

Avant tout, la Coordination des Organisations de la Société Civile pour la Paix en Centrafrique, (COSCIPAC), la « voix des sans voix », espère que vous donnerez une attention particulière aux cris de détresse qu’elle lance à votre endroit afin de considérer les nombreuses attentes du peuple centrafricain, longtemps méprisé et dont les droits ont toujours été foulés aux pieds par le régime « Autocratique » du Président Faustin Archange TOUADERA. Nous espérons, en outre, que votre travail pourra infléchir, dans le bon sens les orientations dangereuses vers lesquelles tendent les résolutions que prône le président centrafricain dans la gestion de cette crise, qui n’est pas seulement sécuritaire, mais qui trouve ses racines dans une crise encore plus profonde : la mauvaise gestion de la chose publique et l’absence totale d’une véritable politique sociale et diplomatique adéquate !

En effet, le caractère autocratique, doublé d’un comportement de va-t’en guerre du pouvoir en place, ne favorisent aucunement une résolution pacifique de la crise en cours.

Et pourtant ! le peuple qui a tant souffert des affres de la division voudrait, en son for intérieur, qu’un dialogue sincère, honnête et véritablement inclusif, avec la participation de toutes les voix divergentes ayant entrainé la situation chaotique actuelle, sous la supervision d’un médiateur neutre, soit le lieu où les uns et les autres pourront partager leurs points de vue divergentes, mais qui se joignent tous sur l’épineux problèmes du bien -être de tous les citoyens, soit tenu pour permettre de faire le point et trouver, ensemble, une sortie honorable pour tous, sans frustrer l’autre ; et pouvoir ainsi faire tabula rasa de tous les désordres afin de permettre à chaque centrafricain de jouer de sa partition pour un meilleur devenir de la République Centrafricaine, si chère à nos cœurs et si indispensable à notre survie en tant que peuple !

Les mêmes causes produisent les mêmes effets !

Le président TOUADERA prône, et compte organiser un dialogue qu’il qualifie de « Républicain » !

Mais qu’entend-il par « Dialogue Républicain », alors que ceux qui sont à l’origine de ces crises, et qui, d’une certaine manière, l’alimentent, ne s’assoient pas avec lui, qui a le devoir de veiller à la bonne gestion et bonne marche du pays, ne trouvent pas un compromis pour arrêter les hostilités dont, seul, le peuple en est la victime ?

Pourquoi le peuple, dans sa large majorité, réclame un « Dialogue Inclusif » avec ceux qui ont pris les armes ?

Le peuple pense qu’on ne peut dialoguer qu’avec ses ennemies pour comprendre leurs mobiles et finir par en faire ses amis. Mais, lorsque qu’on se réunit seulement avec ses amis, parents, fanatiques et courtisans, qui partagent les mêmes aspirations que soi, c’est pour tenir une causerie et non confronter les points de vue ou affronter les vrais problèmes pour avoir des idées claires sur des manquements ou des erreurs à éviter ou à corriger.

Pour illustrer notre intervention, nous vous dressons, sommairement, le tableau noir qui illustre la vie des centrafricains, dont nous sommes les portes voix.

En effet, pour que la chose soit bien comprise, la COSCIPAC a relevé au cours du précédent mandat et début du second du président TOUADERA, des actes graves et inoubliables qui déconstruisent les Forces de défense et de Sécurité Intérieure :

Ses plus proches collaborateurs, partenaires privilégiés au détriment des FACA, ses compagnons de business sur le dos du peuple centrafricain d’hier, dont certains sont incorporés dans l’Armée associés aux mercenaires Russes de Wagner, violent les hommes tout comme les filles et femmes partout où ils passent, détruisent, pillent les biens publics et privés et tuent le peuple à tout temps. Ce peuple qu’il avait pourtant juré deux fois sur la Constitution de protéger. Ses partenaires sont en train de commettre de graves exactions et se comportent en force envahisseur. Puis que, qui ne dit mot consent, son silence sur ces faits engage sa responsabilité et débouche inéluctablement sur sa culpabilité.

De la prise du pouvoir du président TOUADERA à nos jours, le peuple centrafricain a connu toutes sortes d’exactions graves, commises par les Groupes Armés et l es Mercenaires de la Wagner au service du pouvoir en place (tueries de masse, viols, tortures, enlèvements et exécutions sommaires, vols des biens appartenant aux populations, déplacements forcés, etc…).

Premièrement, les Forces de défense et de Sécurité Intérieure ont connu et vécu toutes sortes de souffrances, négligence et humiliations, jamais vécu depuis sa création encore moins dans aucun pays au monde. A titre d’illustration, leur quotidien est caractérisé par les enlèvements, esclavage, tortures, tueries, arrestations arbitraires et tribalistes, PJA insignifiant, valorisation et bon traitement des mercenaires Russes (Wagner) et groupes armés alliés du gouvernement au détriment des FACA etc. La promotion en grade des proches-parents, groupes armés non formés, famille politique du MCU à qui il vient d’offrir des grades importants sans aucune formation requise au sein des Forces de défense et de Sécurité Intérieure.

Nous nous faisons le devoir de vous citer les quelques faits graves des exactions commises par les mercenaires, partenaires du régime de terreur du président Faustin Archange TOUADERA : Nous vous confirmons avec certitude, preuve à l’appui, et suivie des documentations que nous détenons par devers nous, qu’en vérité, les mercenaires Russes ont suffisamment tué, pillé, volé des biens appartenant à la population et suffisamment pillé nos ressources naturelles.

Ils ont violé nos mamans, sœurs, femmes et filles, les preuves sont là !

Plus de 1000 mercenaires Russes sont sur le territoire centrafricain, tous sont des combattants, c’est même vérifiable.

A BODA, au mois de janvier 2021, dans un village, à une place mortuaire, la population a essuyé des tirs bien ciblés d’un drone chargé d’explosifs par les alliés russes des Faca, faisant plusieurs victimes dont des morts et des blessés graves. Il a été même enregistré des cas de viols de plusieurs jeunes filles dont l’une d’elles, violée systématiquement par 10 mercenaires Russes a été tellement traumatisée que sa famille a saisi pour l’instant la police et la gendarmerie de ladite localité qui n’ont donné aucune suite judiciaires favorable. Puis qu’il s’agit des mercenaires russes, alliés du Gouvernement !

A MBAÏKI, Chef-lieu de la Préfecture de la LOBAYE, lors de la contre-offensive des mercenaires russes, et des FACA, des civils ont été pris à partie et tués allègrement (dont deux femmes enceintes) au mépris des règles de conduite en temps de guerre (le DIH).

A GRIMARI, plusieurs cas de violation des Droits des civils, pillages, vols, viols et même des tueries ont été dénoncés par les populations. Par exemple : un camion en provenance de BAMBARI a essuyé des tirs des mercenaires Russes et Rwandais tuant le chauffeur et quatre civils passagers. Toutes les marchandises du camion ont été pillées par ces mercenaires russes.

A BAMBARI, Chef-lieu de la Préfecture de la OUAKA, les exactions et Crimes de Guerre ont atteint leur apogée dans cette ville, y compris des tueries de masse des petits enfants et un cas de tuerie sauvage dans une mosquée. Les armes chimiques au NAPALM ont été utilisées contre la population par les Mercenaires Russes Wagner, les images ont, notamment, défilé sur les réseaux sociaux.

A NDJOH, une Commune de la Sous-préfecture de Bossembélé, située à 55 km en allant vers Bossangoa, quatre jeunes cultivateurs ont été exécutés par les Mercenaires Russes. L’église Catholique de Ndjoh a été profanée. La pharmacie locale saccagée, la bibliothèque de l’école vandalisée et plusieurs maisons d’habitations détruites par ces mercenaires russes. En outre, ces mercenaires, alliés du Gouvernement, se nourrissent avec les petits élevages de la population qu’ils confisquent.

Dans les villes de DAMARA, BOALI, BOSSEMBELE YALOKE, BOSSEMPTELE, BAORO, BOUAR jusqu’à BELOKO, des civils, revenant des champs, sont arrêtés, abattus froidement sans distinction ni sommation. Il a même été noté l’utilisation des armes chimiques et des mines anti personnelles.

A BOUAR, 25 personnes innocentes sont interpellées le 21 janvier 2021, par les mercenaires russes et détenus illégalement au Camp Leclerc de Bouar sans aviser le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bouar. Parmi les innocents arrêtés, il y’a deux (2) policiers gardiens de la Paix du Commissariat de police de Bouar qui ont été torturés par les Russes et le 4 mars 2021 à 04 heures du matin, les Russes ont fait sortir 4 détenus pour les tuer froidement.

Dans la préfecture de l’OUHAM, à Bossangoa et ensuite à Benzambé, des centaines de maisons d’habitation ont été incendiées par les mercenaires Russes laissant toute une population sans abri, ce qui a aggravé la souffrance des populations (des enfants, des femmes, des vieux et des handicapés).

Dans la préfecture de la MAMBERE KADEÏ, précisément à 18 km de l’axe GAMBOULA, à BABANZA, à NASSOLET, à GAMBOULA Centre et ses environs, lors de la contre-offensive des mercenaires Russes, et des FACA, des populations civiles ont été prises à partie et tuées. Des cas de viols, de pillages, de tueries, la propagation de la terreur sur les populations civiles et la décimation de leurs petits élevages sont enregistrés.

A DEGAULE, samedi 29 mai 2021, dans la matinée, la ville a été le théâtre d’un grand pillage organisé par les mercenaires russes.

A KOUI, au début du mois de juin, le Sultan de ladite localité et son Adjoint ont été froidement abattus sur leur moto par les mercenaires russes de Wagner.

Du 27 au 28 juin 2021, la ville de NDELE, les mercenaires russes venus stopper des discordes entre éleveurs et cultivateurs, ont profité de l’occasion pour s’adonner à leur passe-temps favori : le pillage des biens appartenant à la population locale.

A BANGUI, il n’y a pas une seule journée qui passe sans que des civiles et militaires soupçonnés d’être de l’ethnie GBAYA de l’OUHAM, parents ou proches des soit disant leaders de la CPC, sont nuitamment enlevés, torturés et exécutés de manière arbitraire et extrajudiciaire, et, dont les corps sont jetés sous les arbres vers le cimetière de Ndress, dans le fleuve Oubangui, à Ngaragba, Mboko et à Nzila etc. ; alors que les responsabilités pénales sont individuelles et personnelles et non familiale.

En fin juin 2021, dans la Commune d’Elevage DURA DJAFOUN, au village MALLOUM, axe BAMBARI – IPPY, les mercenaires russes de WAGNER ont fait irruption et ont commencé à incendier les habitations, braquer les biens de la population et fini par massacrer la population sans distinction de sexe, ni d’âges, sous prétexte que la population dudit village, à majorité peuhl, serait complice de l’UPC.

Le 20 Juillet 2021, dans l’OUHAM-PENDE, plus précisément à PAOUA 1 et à BOZERE, les populations ont été victimes des groupes armées et des mercenaires russes de WAGNER.

Le comble sera atteint le Mercredi 20 juillet 2021, dès l’aube, les mercenaires russes de la Wagner, au solde du Président TOUADERA, ont frappé un grand coup contre le peuple centrafricain, en tendant une embuscade aux jeunes centrafricains empruntant l’axe Bossangoa – Nana-Bakassa, pour se rendre au marché hebdomadaire de KOUKI, pour certains, et pour d’autres, se rendant dans les chantiers miniers pour chercher leurs moyens de subsistance quotidien.

Ainsi, tous les jeunes qui ont eu le malheur d’emprunter cette voie, ont été cueillis et reçus avec une balle dans la tête, leurs motos récupérées par les mercenaires russes de la Wagner qui n’ont pas oublié de leur faire la poche ! De ce traquenard, plus de 20 jeunes, innocents, n’ayant rien à se reprocher, ont été sauvagement assassinés par ces mercenaires au solde du Président TOUADERA et de ses sbires.

Etant donné que le peuple centrafricain est considéré par le Président TOUADERA, comme des bêtes de somme, juste bons et destinés à être abattus et êtres offerts en sacrifice pour satisfaire leurs besoins personnels et égoïstes, ils se sont précipités pour indexé la CPC qui , selon les informations sûres à notre disposition, n’a rien à voir avec cet hécatombe humain.

D’ailleurs, ni le Chef de l’Etat, ni le Président de l’Assemblée Nationale et ni son Premier Ministre n’ont daigné se rendre sur les lieux de ce drame humanitaire ; l’ont- ils seulement fait, une fois, depuis que les centrafricains se font tuer partout ?

La Coordination des Organisations de la Société Civile pour la Paix en Centrafrique, COSCIPAC, la Voix des Sans Voix, considère donc que le Communiqué de Presse du Gouvernement, du 21 Juillet 2021, est une humiliation pour le peuple et une insulte à la mémoire des braves fils du pays, innocents et inoffensifs, qui ont été abattus comme des pigeons par les mercenaires que le Président de la République paye, avec l’argent du contribuable centrafricain, pour décimer les dignes fils et filles du pays !

La Coordination des Organisations de la Société Civile pour la Paix en Centrafrique, COSCIPAC, la Voix des Sans Voix, dénonce avec vigueur ces actes odieux posés contre le peuple centrafricain par les mercenaires du Groupe Wagner au solde du pouvoir en place ! Et, qualifie cette barbarie de Crime de Guerre et Crime Contre l’Humanité et le condamne avec la dernière rigueur et énergie.

Par ailleurs, La Coordination des Organisations de la Société Civile pour la Paix en Centrafrique, COSCIPAC, la Voix des Sans Voix, tient le Gouvernement responsable de ces crimes odieux et incompréhensibles.

Aussi, La Coordination des Organisations de la Société Civile pour la Paix en Centrafrique, COSCIPAC, la Voix des Sans Voix, partage les mêmes douleurs avec les familles endeuillées, et, réclame que justice soit faite !

Pour ce faire, nous recommandons au sécretaire général des Nations unis et à l’Assemblée Générale des Nations unis :

La tenue urgente et sans condition d’un dialogue Inclusif avec toutes les forces vives de la nation, y compris la CPC.
Le départ immédiat et inconditionnel des mercenaires Russes du territoire centrafricain.
Augmentation et maintien des forces onusiennes en Centrafrique
Deuxièmement, il a préféré incorporer au sein des Forces de défense et de Sécurité Intérieure, les rebelles, mercenaires étrangers et autres nébuleuses maffieuses au détriment de la Jeunesse Centrafricaine et en violation de la Loi de programmation militaire de la République Centrafricaine. Ce qui a entrainé une prédominance des rebelles alliés du gouvernement dans les Forces de défense et de Sécurité Intérieure.

Troisièmement, le tribalisme, le népotisme, le favoritisme, le clientélisme, l’impunité, l’injustice sont devenus les seuls critères de gestion de l’Etat instauré dans l’administration publique, surtout au sein des Forces de défense et de Sécurité Intérieure, ce qui a eu pour conséquence le dysfonctionnement total de l’appareil de l’Etat.

Quatrièmement, au niveau idéologique et politique du Gouvernement, nous avons assisté à l’émergence d’une nouvelle classe de dirigeants, composée et caractérisée par un groupement d’amis et proche-parents de moindre niveau d’instruction et de formation académique, manquant de visions politiques pour le pays, véreux, avides d’argents et de gains faciles, aventuriers politiques forgés de toute pièce, de véritables « bras cassés » hissé à l’arène politique. Moins instruits, ils érigent et pratiquent à la place du « Real Politique » la démagogie, la corruption et la délation. Pour l’exercice de la démocratie et la culture politique, ils n’ont comme idées que : le dénigrement des adversaires politiques, les Leaders des Organisations de la Société civile, voire les représentations étrangères accréditées en RCA. Les incitations à la haine et à la violence planifiées et diligentées contre leurs adversaires politiques et certains responsables de la Société

Civile qui veillent à la bonne marche de la démocratie et défendent les intérêts du peuple, car partageant la souffrance de ce peuple. Outre la pression exercée sur les médias, l’exécutif utilise des subterfuges malsains pour écarter leurs adversaires et opposants de la scène politique et autour d’eux, de peur que des vérités soient dites !

Sur le plan social, le paroxysme a été atteint ! La misère du centrafricain est devenue plus que catastrophique. Malgré les multiples aides et assistances apportées par la Communauté Internationale, le centrafricain n’arrive plus à supporter le cout de la vie. Le panier de la ménagère est plus que vide. Le traitement des fonctionnaires de l’Etat ne leur permet plus de vivre honorablement. Le peuple centrafricain, dans son ensemble, est devenu un peuple malade, mais qui s’ignore être malade ! Les activités commerciales et agro-pastorales (la RCA est un pays à vocation agro-pastorale) sont au rouge. Les écoles connaissent un dysfonctionnement comme on n’en a jamais connu. Il n’existe plus d’infrastructures routières dignes de ce nom, et c’est pire dans la capitale, et lorsqu’on interpelle les membres du Gouvernement, ils répondent que « ce n’est pas aujourd’hui que les routes sont dégradées ! », fin de citation.
Sur le plan de la liberté d’expression : Elle est confisquée par le pouvoir « Autocratique de TOUADERA ».

En effet, étant un pouvoir autocratique, le pouvoir de TOUADERA n’accepte pas de contradiction, ni de critique et encore moins de prise de position contraire à sa volonté.

Ainsi, la liberté de la presse n’existe plus. Il suffit d’écrire un article ou de publier une information dénonçant les dérives du pouvoir en place ou d’un dignitaire du régime et on est automatiquement poursuivi pour atteinte à la sureté de l’Etat ou un autre délit qui va faire de vous un paria.

L’Organisation de la Société Civile qui ne se met pas au service de TOUADERA, et qui reste fidèle à sa conviction ; qui n’est pas de servir celui qui fait l’histoire ; mais d’être au service de celui qui subit l’oppression, le peuple, est automatiquement taxée de tous les noms et placée dans la liste des ennemies de la nation, donc écartée de toute activité requérant sa participation. Quel régime injuste !

Sans doute, que la délégation officielle qui se rendra à cette rencontre, vous dressera un tableau élogieux et merveilleux des prouesses réalisées par le président TOUADERA, mais ne vous y tromper pas, ce sera une mise en scène bien organisée par le pouvoir en place !

En confrontant des points de vue différents, en croisant les informations de sources différentes, l’Assemblée Générale des Nations-Unies sur la Sécurité pourra ainsi mieux orienter ses réflexions afin qu’ils ne commettent pas une erreur fatale à la Démocratie et au Droit du peuple, souverain, à vivre dans un Etat de paix ou il est fait bon vivre ; pour la stabilité et la paix sur le continent Africain, et dans le monde. Car, nous vivons dans un village planétaire; et, les effets d’un acte peuvent déteindre au-delà de nos frontières !

En conclusion, la COSCIPAC, Voix des Sans Voix, espère que les dignes Membres des Nations-Unies, soucieux du bien-être de leurs populations respectives, et encore plus soucieux de garantir au monde, la paix, la sécurité et la stabilité pour un développement harmonieux par le développement des infrastructures, prendront en considération le cri de cœur et de pleurs lancés par le peuple centrafricain à leur endroit, ; et ; prendront les bonnes mesures du chaos politique qui règne en RCA, car, le peuple a trop souffert de l’hypocrisie de ses hommes politiques en Centrafrique !

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