Bangui - La Minusca à travers sa section des affaires judiciaires et pénitentiaires et l’office des Nations unies contre la drogue et le crime ont organisé le 22 septembre à Bangui un atelier sur le VIH et la tuberculose dans les prisons centrafricaines au profit des agents des systèmes judiciaires et pénitentiaires de santé et des organisations non gouvernementales.
Le ministre d’État chargé de la justice, de la promotion des droits de l’homme et garde des sceaux Arnaud Doubaye Abazène a procédé au lancement officiel de cette session qui a vu la présence du directeur de la division électorale de la Minusca, Arsène Gbaguidi’s.
« Cette cérémonie, consacrée à l’atelier de validation de ce projet, consiste à se préoccuper de nos compatriotes qui sont en détention dans les milieux carcéraux. Compte tenu de la surpopulation de nos compatriotes, en cas de maladie, il arrive de fois il semble ne pas être suffisamment pris en charge ».
Mis en œuvre avec le soutien de la Minusca, le projet de l’ONU vise à contribuer à élaborer et à valider les documents d’orientation sur le dépistage du VIH, le traitement, les soutiens du VIH et les confections dans les prisons, à informer et consulter les parties prenantes concernées par le projet ONU décès Minusca sur le VIH et la tuberculose dans les prisons rca, sur les différentes étapes de mise en oeuvre du projet, et à échanger au sujet des synergies à mettre en place pour la bonne mise en oeuvre du projet.
« Avec l’appui de nos partenaires et du ministère de la Santé, nous allons élaborer un projet qui consistera également à prioriser sinon à prendre en charge nos compatriotes qui sont en détention en cas de maladies, notamment le VIH sida et la tuberculose. Et maintenant, vous savez qu’il ya également avec la Covid-19, on a tenu compte également de cet aspect. L’année dernière nous avions décidé de mettre en liberté quelques compatriotes qui étaient également exposées à cette pandémie. Et donc c’est une question qui concerne particulièrement le ministère de la Santé, mais qui interpelle le ministère de la Justice, s’agissant du milieu carcéral ».
Ce projet s’étendra sur tout le territoire de la République centrafricaine en commençant par le projet pilote à la maison d’arrêt de Ngaragba et de Bimbo. Cet atelier permettra d’entamer des discussions sur la mise en œuvre du document de politique de santé dans les établissements pénitentiaires.