Les experts de la lutte contre le blanchiment d'argent en Afrique centrale se sont mis d'accord vendredi pour définir une série d'actions en vue de renforcer les mesures anti-blanchiment d'argent dans la sous-région.
Lors d'une rencontre au centre commercial de Douala au Cameroun, les membres du groupe d'action contre le Blanchiment d'argent en Afrique Centrale (GABAC) ont souligné la nécessité de donner la priorité aux enquêtes sur les cas graves de blanchiment d'argent et d'améliorer le taux de poursuites.
Les terroristes et les blanchisseurs d'argent changent souvent de stratégie, et ils ont également des experts qui travaillent avec eux pour identifier les faiblesses de la loi afin de poursuivre leurs activités, a indiqué à la presse, Alfred Etom, un expert du GABAC, lors de la réunion de deux jours.
"C'est une des raisons pour lesquelles nous devons nous rencontrer et identifier les nouvelles méthodes et les nouvelles stratégies pour les arrêter", a-t-il ajouté.
Le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motazé, qui présidait les délibérations, a fait valoir qu'il y avait un besoin urgent de transparence et de responsabilité dans le but d'éliminer les activités financières illicites "qui sont nuisibles et dangereuses pour nos pays".
Le GABAC, composé de sept pays : le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et la République démocratique du Congo, est un organisme intergouvernemental chargé de lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme dans la sous-région.