Le Porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), Vladimir Monteiro à présenté mercredi 27 octobre 2021 à Bangui, les activités de la mission sur l’étendue du territoire national, lors de la conférence de presse hebdomadaire tenue avec les professionnels des médias.
A l’entame de ses propos, Vladimir Monteiro a signalé que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nation-Unies en RCA, et chef de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye est rentré ce mercredi 27 octobre 2021 à Bangui, après une mission effectué à Washington et à New York.
Selon lui, le Représentant spécial a profité de cette occasion, pour présenter devant le conseil de sécurité, le dernier rapport du Secrétaire général des Nations-Unies sur la situation de la RCA. Il a félicité le Président de la République Faustin Archange Touadéra et son gouvernement pour la déclaration sur le cessez-le-feu, le 15 octobre 2021, la qualifiant de « grande ouverture au dialogue ».
Il a réitéré que le représentant spécial a soutenu que la complémentarité positive de la feuille de route conjointe et de l’accord politique du 6 février 2019, facilite la jonction des garants, l’Union Africaine, la CEEAC et les Etats de la sous-région.
Vladimir Monteiro a précisé que le représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies en Centrafrique, Mankeur Ndiaye a soutenu que la reconduction du mandat de la MINUSCA est l’engagement des partenaires techniques et financiers internationaux de la RCA.
Dans le cadre du projet de réduction de la violence communautaire (RVC) 2021-2022, la MINUSCA a procédé du 18 au 26 octobre 2021 à l’enregistrement de 800 bénéficiaires, dont 521 femmes du 3ème ,5ème ,6ème 7ème et 8ème arrondissement de Bangui, ainsi que de Bégoa et Bimbo. A conclu Vladimir Monteiro.
Concernant la question des droits de l’Homme, le Porte-parole de la MINUSCA a sommé que entre le 19 et le 25 octobre 2021, la MINUSCA a documenté et confirmé 17 incidents d’abus et de violation des droits de l’Homme et du droit international humanitaire ayant affecté au moins 29 victimes (16 hommes, cinq femmes, quatre civils, deux filles, un garçon et un enfant de sexe inconnu).
Il a évoqué l’organisation des ateliers par la MINUSCA sur la promotion de l’agro-pastoralisme et le renforcement des capacités des comités de médiation sur la transhumance, des ateliers de simulation d’alerte précoce.
Pour le Porte-parole de la force le Lieutenant-Colonel, Abdoul Aziz Ouedraogo, sur le plan sécuritaire, la situation sur l’ensemble du territoire reste relativement calme et que la force de la MINUSCA concentre ses efforts sur son mandat de protection des populations.
Rappelons que cette conférence de presse hebdomadaire a été simultanément animée par Vladimir Monteiro, Porte-parole de la MINUSCA, le Lieutenant-colonel Abdoul Aziz Ouedraogo, Porte-parole de la force et Capitaine Agba Mazalo Porte-parole de la police.