Le président Faustin Archange Touadéra a décrété vendredi 15 octobre un cessez-le-feu unilatéral et immédiat sur l’ensemble du territoire. Une décision unanimement saluée par les Nations unies, la CIRGL ainsi que la plupart des partenaires internationaux de la Centrafrique. Mais après deux semaines, les groupes armés dénoncent de multiples violations de la trêve par les forces loyalistes. Le gouvernement dément et assure que les groupes armés déposent les armes.
Avec notre correspondant à Bangui, Carol Valade
Pour le ministre porte-parole du gouvernement, Serge Ghislain Djorie, le bilan est « positif ». « Actuellement, les groupes armés rendent les armes et demandent la cessation des hostilités », assure-t-il.
Dans son dernier communiqué, l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) dit tout autre chose et dénombre six attaques des forces loyalistes qui auraient fait 15 morts parmi les civils, selon son propre décompte. Le groupe rebelle annonce « exercer désormais son droit à la légitime défense ».