Les trois désormais ex-rebelles de l’UPC ont indiqué aux forces de l’ordre à leur sortie que la plupart de leurs compagnons d’armes qui sont encore au maquis « expriment également leur volonté de se désarmer », mais « c’est l’occasion qui ne leur permet pas », selon des sources militaires locales.
Selon les mêmes sources, c’était le jeudi 28 octobre dernier que les trois rebelles, qui affirment appartenir au mouvement UPC, sont sortis de leur cachette pour demander aux forces de l’ordre leur désarmement officiel.
« Les trois rebelles sont sortis vers le quartier Bangui-ville dans le centre Alindao. Ils ont rencontré les populations qui les ont conduits dans la base des forces armées centrafricaines (FACA) qui, à leur tour, les ont conduits à la brigade de la gendarmerie », a indiqué un élément des forces de sécurité intérieure détaché à Alindao.
Selon nos informations, après l’accueil de ces trois ex-rebelles au poste de la gendarmerie, les casques bleus de la Minusca, informé de la nouvelle, sont allés pour les consulter, mais les mercenaires russes les ont catégoriquement interdit. Ainsi, ces trois ex-rebelles ont été désarmés par les mercenaires russes, et leurs armes ont été remises aux soldats FACA.
Pour l’heure, l’un des deux ex-rebelles s’adonne déjà aux activités de vente de thé au marché central.
« Ce sont des enfants d’Alindao », ajoute un élément de la gendarmerie.
Au même moment, on apprend la sortie de quelques éléments de l’UPC à 17 kilomètres d’Alindao sur l’axe de Kongbo, plus précisément dans le village Badica pour demander leur désarmement.
Et ce n’est pas tout. Sur l’axe Bambari, à 17 kilomètres d’Alindao, d’autres éléments rebelles de l’UPC sont sortis également pour demander leur désarmement.
Rappelons que le mouvement UPC est actuellement divisé en deux factions : celle dirigée par Ali Darassa, et celle dirigée par le ministre de l’Élevage Hassan Bouba, favorable au processus du désarmement en cours.