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Centrafrique : l’ONU exige l’arrestation des auteurs de « l’attaque criminelle » contre les casques bleus égyptiens

Publié le jeudi 4 novembre 2021  |  aa.com.tr
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© Autre presse par DR
Les casques Bleus de L`ONU en Centrafrique
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Dix casques bleus ont été blessés, lundi, par la garde présidentielle centrafricaine

La mission onusienne en République centrafricaine (Minusca) a exigé, mercredi, l'arrestation immédiate des membres de la garde présidentielle qui ont blessé une dizaine de casques bleus lundi à Bangui.

« Les auteurs de cette attaque criminelle contre les casques bleus doivent immédiatement être mis aux arrêts » et traduits en justice, a plaidé, mercredi, dans un tweet, le Représentant spécial du Secrétaire général et chef de la Minusca, Mankeur Ndiaye.

Lors de son point de presse hebdomadaire, mercredi à Bangui, la Minusca a annoncé qu’elle mènera « ses propres investigations sur le grave incident du 1er novembre au cours duquel dix casques bleus égyptiens, désarmés et arrivés le même jour à Bangui pour y être déployés, ont été blessés par des tirs de la garde présidentielle ».

Le gouvernement centrafricain a affirmé, mercredi, que les Casques bleus égyptiens blessés par balles, tirées par la garde présidentielle, prenaient des photos de la résidence du président Touadéra à Bangui.

Dans un communiqué, rendu public mercredi, le gouvernement centrafricain explique que : « Trois mini-bus de la Minusca rentraient de l’aéroport Bangui M’poko en convoi unique à leur base située non loin du domicile du président de la République, Chef de l’Etat. Un des bus se serait égaré ».

« Le chauffeur, qui semblait ne pas connaître le chemin, se retrouve dans le dernier périmètre interdit, zone de sécurité de la résidence du président de la République. Dans le véhicule les occupants prenaient des photos de la résidence. A quelle fin ? nous ne savons pas», a souligné la présidence.

« La garde présidentielle s’en rend compte et tente d’interpeller le chauffeur qui refuse d’obtempérer en prenant la fuite », a poursuivi le communiqué.

Selon le gouvernement centrafricain, « dans sa course effrénée », le bus de l’ONU a heurté mortellement une jeune fille « en la trainant sur plus de vingt mètres ».

« Les éléments de la sécurité présidentielle ayant aperçu la fille sous le bus auraient fait des tirs de sommation en l’air ainsi que sur les pneus du véhicule pour le stopper mais en vain », a rapporté la présidence centrafricaine qui regrette que « ces tirs auraient occasionné des blessés dans le bus de la Minusca ».

Les autorités centrafricaines ont exigé « avec fermeté qu’une enquête conjointe soit diligentée afin de situer les responsabilités ».
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