En Centrafrique, les retards du calendrier agricole occasionnés par la crise sécuritaire laissent présager une année noire dans les campagnes.
Pendant l’offensive rebelle sur la capitale au mois de janvier, les paysans ont fui les violences et les pillages pour se réfugier en brousse, abandonnant derrière eux leurs cultures.
Aujourd’hui, plus de la moitié des Centrafricains ne mangent pas à leur faim et un million de personnes sont en insécurité alimentaire critique, un chiffre qui pourrait doubler d’ici le mois prochain.
Les humanitaires tentent de subvenir aux besoins des plus démunis mais il semble à tous nécessaire d’intervenir au-delà de l’urgence.