L’homme est un ex-général du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) et proche de l’ex- général Damboucha . Il a été arrêté ce mercredi 10 novembre après midi par les mercenaires russes de la société Wagner et placé en garde à vue à Bria avant d’être transféré le lendemain à Bangui.
Le suspect s’appelle Kousko Abdel Kani, le frère de Monsieur Mahamat Saïd Abdel Kani transféré à la cour pénale internationale pour des crimes commis durant le règne de la Seleka en 2013 – 2014. Selon nos informations, Monsieur Kousko Abdel Kani a été arrêté à son domicile ce mercredi vers 17 heures par les mercenaires russes de la société Wagner. Mais au moment de son arrestation, l’homme avait tenté de s’échapper, mais il a été rattrapé par des tirs des mercenaires russes. L’un des projectiles l’a touché aux poitrines. L’homme tombe au sol dans un état critique. Malgré tout, il avait été transféré dans la base militaire des soldats FACA. Mais vu son état de santé qui se dégrade de plus en plus, ils ont ordonné son évacuation à la clinique médicale de l’ONG internationale médecin sans frontières à Bria.
Selon sa famille, même pendant son hospitalisation à l’hôpital, les mercenaires russes ont formellement interdit tous les membres de sa famille à lui rendre visite, et même un mercenaire russe est posté à côté de son lit pour le surveillé de n’avoir aucune visite, ni même parler au téléphone.
Pendant ce temps, les médecins ont décidé que son état de santé nécessite une évacuation dans une autre clinique du MSF dans la capitale. Mais à la grande surprise de tous, le lendemain matin, un avion non médicalisé des mercenaires russes est arrivé à Bria pour le chercher, et les hommes de Wagner ont tout débranché sur lui avant de l’embarqué pour la capitale Bangui.
D’après des informations recueillies, il aurait été trahi par un indicateur qui l’aurait entendu en train de parler au téléphone avec l’ex-commandant du FPRC Damboucha une heure plus tôt avant son arrestation.
Mais la seule question que la famille se pose en ce moment est de savoir pourquoi on l’a arrêté alors qu’il a déjà fait son désarmement. Une pratique qui pourrait décourager d’autres membres des groupes armés à adhérer au processus du désarmement en cours.