La date du procès n’est pas encore fixée. Mahamat Saïd est accusé de « crimes contre l’humanité » et de « crimes de guerre » commis lorsqu’il commandait l’Office de répression du banditisme de Bangui, en 2013, sous la présidence de Michel Djotodia.
Avec notre correspondante à La Haye, Stéphanie Maupas
Les juges ont retenu sept chefs d’accusation pour des tortures, des traitements cruels, la privation de liberté, des persécutions et d’autres actes inhumains. Entre avril et août 2013, Mahamat Saïd et ses hommes auraient ciblé, sous ses ordres, les partisans supposés de l’ancien président François Bozizé.
Selon la décision des juges, les victimes étaient arrêtées, détenues et maltraitées dans les locaux de l’OCRB, la brigade de répression du banditisme. Brigade dirigée par Mahamat Saïd. Accusées d’être des mercenaires de François Bozizé, les victimes auraient été fouettées et leurs familles rançonnées.... suite de l'article sur RFI