Bangui– Les participants à l’atelier de formation sur les mécanismes de protection des victimes face aux médias traditionnels et réseaux sociaux ont recommandé mardi 21 décembre 2021 à Bangui, au gouvernement, de mener une campagne de sensibilisation sur la protection des victimes en République Centrafricain.
Au Haut-Conseil de la Communication (HCC), de vulgariser la loi relative à la liberté de communication en Centrafrique et aux professionnels des médias, le respecter scrupuleux de la loi régissant leur code d’éthique et la déontologique.
Cet atelier de deux jours a permis aux participants d’être édifiés sur sept thèmes qui sont entre autres, le droit à l’image et à la vie privée, le mécanisme de protection des victimes, des infractions pénales en République Centrafricaine, la présomption d’innocence lors de l’instruction préparatoire et de l’enquête préliminaire, les droits et obligations des journalistes selon la nouvelle loi relative à la liberté de communication en Centrafrique.
L’un des participants, la Commissaire de Police Viviane-Eva Feihiningmona, s’est réjouie des recommandations et suggestions assorties de cet atelier car dans le code pénal centrafricain, il n’existe aucune disposition qui prévoit la protection des victimes sur les réseaux sociaux.
Le Directeur de publication du journal «Nouvel-Espoir », Elias-Victor Douvoama, a évoqué que les différents thèmes développés au cours de l’atelier, permettront beaucoup plus à la presse écrite d’éviter la publication des images interdites et la diffamation.
Rappelons que cet atelier a été organisée par le Haut Conseil de la Communication, dans le but de conscientiser tous les acteurs impliqués dans la prise en charge des victimes des infractions pénales, de respecter leurs droits face aux médias et réseaux sociaux.